jeudi 21 novembre 2024

Titre resté sans explication.

Avait-il été interrompu pendant sa notation, je veux dire sa prise de notes immédiatement expédiées par l'un de nos moyens de communication directs de l'époque ? Je ne sais, nous ne saurons. 

Le FAX est resté suspendu précédé de la mention "En italiques".

Je crus d'abord que s'il l'avait écrit en caractères italiques, cela suggérait le titre d'un envoi annoncé et figurant "ci-dessous" , donc concomitant ou au moins postérieur qui ensuite ne vint pas, qui s'interrompit là, mais ne laisse de m'interroger encore et de m'inquiéter au plus haut point étant donné l'allure arbitraire, le sens évoquant un non-sens, mais aussi l'aspect absurdement prémonitoire ou menaçant de cette formule aberrante :

Rien ne sert de mourir.

Mais peut-être faut-il entendre là . . . seulement un jeu de mots sans conséquences. Un de ces jeux pour lesquels on donnerait beaucoup . . . mais pas sa vie. Envoi énigmatique, peut-être raté.

On a envie de dire plutôt pour se rassurer (contre ce détournement hasardeux de la fable du rabâché mais sage Jean de La Fontaine) :

Parfois bien sert de courir.

Ou quelque chose comme Rien ne sert de pourrir. Ou encore : Pourrir pour pourrir autant mourir. 

Mais je m'égare. Connaissant Dio j'ai cru et je crois qu'il voulait à la fois lancer un mortel trait d'ironie et un avertissement définitif, ou à vrai dire une admonestation. Aujourd'hui, malgré mes doutes, je crois avoir trouvé. Il rapportait un dialogue (la suite manquait forcément) où s'adressant à un type qui acculé à ses forfaits ne trouvait pas d'autre issue immédiate que le suicide. C'est comme s'il lui avait dit avec élégance et tout le mépris possible :

 " - Pauvre type, la fuite même définitive ne te sauvera pas de tes crimes sordides " .

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