lundi 25 novembre 2024

Excusez du peu.

Je viens de revoir tout ça, ce peu si court et en désordre de bouquet ramené à tout prendre (comme si le hasard se chargeait de l'art aussi bien ou mieux que moi, homme sans souci de cohérence et entraîné par les courants et les tourbillons)  en  faux ikebana, une sorte d'ikebana à la Ekeko (ça c'est pour titiller les plus fidèles lecteurs qui ne seront pas sûrs d'avoir, peut-être ou pas, compris cette histoire de hasard et cette naïveté mienne à croire en ma bonne étoile ou aux coups de dés ou quelque chose comme ça qui ferait que de l'art / mais en quel sens ? on se demande / sorte tout rôti, en tout cas bien grillé . . . de là),

et finalement tout ça ces quelques 500 et quelques articles variés, si hétérogènes, non classés, tombés au petit bonheur, chance ou pas chance, c'est encore, malgré le grappillage et le désordre,  rien du tout, vraiment  RIEN  DU  TOUT.

On doit pouvoir lire le tout en si peu de temps. . . . une minceur de prospectus, de livret d'opéra ou de ballet qui n'existe pas . . . encore (et n'existera jamais ? ) prima le parole dopo la musica, pas de quoi en faire un fromage; misérable scribouilleur de notes, pas symphonie genre post it, petit joueur en attente d'une fin, d'une chute, d'un trait un peu relevé ou je ne sais moi, quelque chose de mieux qui prendrait forme à force de tourner en cor de chasse, taïaut taïaut ! et s'époumoner en petits cris, tressaillements, ridicules hululement.

Bon assez déprécié, ya du boulot encore, patients lecteurs, excusez du peu.

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