lundi 20 janvier 2025

Boltanski (le retour).

Je ne sais pourquoi, depuis quelques jours j'en reviens à, je tourne autour de . . .  Boltanski, Christian, mort en 21, le 14 juillet, vous en ai-je parlé ? Peut-être pas tellement à cause de son oeuvre multiforme, marquante, "minimaliste" dit-il - moi je dirais plutôt "maximaliste" - ou à cause de cette expo de Beaubourg à cheval entre 2019 et 2020, qu'à cause du souvenir de son père "caché dans un espace sous le parquet de son appartement" selon l'expression admise et consacrée, pour survivre pendant la grande déportation, et donc :

vieilles boîtes en fer multipliées, vieux vêtements en tas, noir et blanc des photos pâlies, contrastées, collections infinies, bruit assourdissant du Grand Palais, grue, travail de mémoire, de lutte contre la mort, de mythologie, de mouvements du cœur, dérision de la vie en masse, survivre par enfermement des infinis moments détruits, mausolée, monument, dispersion des instants et des mots

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