Dans notre vie réglée, dans nos débordements, dans nos doutes ou nos certitudes et nos arguments.
Perso, il me semble que quand je ne m'enferme pas dans le bleu du Grand Bleu, corporellement ou visuellement, je m'enferme volontiers dans le vert. Le vert de la forêt, des arbres, des buissons, des cimes, des frondaisons, des bosquets et des haies, oiseau craintif je n'aime pas trop les champs nus, les places publiques immenses, les plaines incultes.
Ou alors j'aime la plaine totale, la plaine marine ou celle du désert.
Incroyables souvenirs de ces orées du Sahara au Sud Maroc ou Tunisie. de ce cimetière minuscule en plein sable fait de petites tombes de cailloux noirs, à peine marquées dans l'ocre et le blanc aveuglant.
Chez moi, au Mas dingue je m'en rends compte après coup, beaucoup de vert, ces chaises et tables de jardin, ces bananiers, ces meubles anciens tout entiers teints en reflets de vert pour renaître de leur sombre coquille, ces ornements collections d'objets, pierres de tourmaline, paysages, entourant, enserrant des huacos sortis des tombes, dieux de la pluie et ustensiles primitifs et Itumbas de divination, parures fessières des danseuses Mangbetu,
poids Baoulés, bracelets de cheville d'esclaves,
beaucoup trouveraient ça un peu écrasant et comprendraient sans doute que j'ai tellement eu besoin du dehors, du grand vent de voyages sans valises, juste des sacs de cabine et de nager dés que je le pouvais;
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