dimanche 5 janvier 2025

Eléphants et cachalots.

Quelle étrange fascination éprouvons-nous, chaque jour qui s'avance, de plus en plus intensément, en ce monde voué à nos dévastations de vie, pour ces grosses bêtes, parfois mises dans des zoos, tels orques, éléphants ou . . .  libres baleines à têtes rondes, pointues ou carrées, elles trop grosses pour nos bassins ! Comme si leur énorme cerveau, leur capacité à parcourir des distances, leur poids de chair, leur majestueuse lenteur hors ces actes précipités dont ils sont aussi capables, signifiaient qu'existent des magasins et recueils de sagesse que nous avons, pour notre large part manifestement éventrés et vidés. J'avoue que je succombe à cette attirance des poids lourds du globe et que j'ai le regret tardif de n'avoir pas nagé avec des baleines, des belugas ou d'énormes cachalots, n'ayant réus à voir que de loin des éléphants, mais pas d'aussi prêt que j'ai pu voir les gorilles du Kivu. .

Ce penchant ne m'empêchant nullement, à l'autre bout des gabarits, de vouer un culte aux plus légers, aux oiseaux, spécialement aux petits oiseaux, passereaux franchissant des distances invraisemblables qui avec leur cerveau minuscule, conchient nos plates-bandes, nos terrasses, jusqu'à nos tables, et impunément volent parfois nos objets brillants et se moquent à gorge déployée de nous, de tous ces matériaux, machines, moteurs, tours, gratte-ciels, ordres et règlements dont nous encombrons la planète.

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