Ces jours accumulant des difficultés incompréhensible, qui auraient pu être de réussite relative des décisions, des gestes, des actions ou pourtant un climat instable s'instaure. Une très léger contact éclair dans la tête traversant d'une oreille à l'autre, avertissement de difficultés à trancher à aller vite et droit, brumes à peine perceptibles passant au fond des yeux, même pas une larme, humeurs humides, mouvement presque irrépressible, tressaillement cutané, sorte de léger réflexe, de crispation en surface suivant l'axe vertébral, signifiant qu'on va être mis en difficulté, en position un peu incertaine malgré la décision affichée à plein corps et en claire volonté face aux ennemis, face au danger qui guète, d'avancer sans préoccupations inutiles, mais alors, qu'est-ce ?
Appelons cela un mal être.
On peut comprendre que, face aux décisions cruciales et difficiles à prendre ou les incertitudes d'un avenir absolument inimaginable et ne dépendant d'eux qu'en partie, les hommes aient parfois évoqué les influences lointaines et puissantes des astres pour essayer de se protéger, de recourir à plus fort qu'eux, pour tenter de manipuler et de mettre les chances et les retournements possibles du sort de leur côté.
Qu'ils aient aussi, pour vaincre tout risque de chanceler, invoqué les dieux pour sortir du marasme qui gâche le meilleur de la vie. Prendre à bras le corps, sachant qu'on peut se tromper mais qu'il est bon de ne pas trop s'attarder, hésiter, tergiverser. Car les fonceurs qui se sentent, qui se croient protégés, gagnent contre les indécis et les souffreteux flous, isolés, vacillant de doutes.
Au point parfois de se prendre, tels les empereurs jadis, pour des dieux eux-mêmes ou pour patentés et accrédités descendants de leur famille olympienne.
Vous avez remarqué . . . j'évite de trop actualiser et de parler de cette forme de foi si répandue des croyants qui se persuadent d'être autorisés à se réclamer de paroles, de textes, de préceptes et de justifications plus qu'humaines.
Mais . . . mais, faut-il le dire ? ce léger tremblement avant de prendre les décisions irréversibles (. . . . Ô là encore ! comment éviter une intrusion dans l'histoire des grands mythes et des textes sacré !) c'est aussi celui de la mûre et parfois longue réflexion qui sous-tend le projet et qui l'enracine dans l'humaine et faillible fragilité acceptée comme contestable.
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