lundi 30 décembre 2024

Nouvelles du Mas dingue et redingue.

Comme si ça ne suffisait pas, vous savez que j'ai eu plein de très modérés et modiquement ridicules malheurs : d'abord l'index de la main droite qui avait doublé de volume et devenait violet, syndrome d'autoritarisme dictatorial, ensuite le combat de nuit avec l'araignée, sans doute une veuve noire presque mygale qui m'a percé de ses crochets sur une trentaine de points sous l'aisselle gauche où elle s'est elle-même crue emprisonnée, allez savoir . . .  mais si je l'ai écrasée elle s'est largement vengée, ça continue à me réveiller quand je dors, zone sensible s'il en est et le pharmacien m'a félicité du combat dans lequel j'aurais pu avoir le dessous . . . me voilà nanti d'un rude lumbago pour avoir voulu sarcler et ratisser mon jardin alors que j'avais déjà un point de douleur au-dessus de la fesse gauche, comme dans ma jeunesse après avoir passé tant d'heure assis pour cause de thèse et de concours. 

Donc, l'avantage c'est d'avoir retrouvé des cachets périmés à la cortisone résidus de médication de ma moitié, sujette aussi aux maux de dos, et de me retrouver assez soulagé de douleurs dorsales, éveillé à quatre heures du mat sans avoir pu me rendormir pour cause de flux constants de nouvelles ou remâchés idées.

So . . . donc, vous n'y couperez pas, beaucoup de pain sur la planche pour moi et pour vous à lire ces fatras qui s'accumulent et s'enroulent et ont hâte d'être extradés, coincés qu'ils étaient dans les circuits spiralés où circulent les esprits animaux crâniens qui entourent ma glande pinéale, là où l'âme rejoint le corps selon les bonnes leçons. 

Donc, donc, liste provisoire non exhaustive, je dois vous parler de :

outre du concept insuffisant à mes yeux de Françafrique, j'y tiens,

de Pius Ngandu Nkashama, mort en 2024, un illustre auteur et critique congolais, penseur du sort réservé en Europe aux Africains, que j'ai eu l'honneur de rencontre et qui a vécu après avoir enseigné en France, aux States,

de rêves qui s'évadent et reviennent si j'ai la chance de pouvoir les rattraper par la queue lors de l'un de mes nombreux réveils,

d'une théorie que je suis en train de développer au sujet de la santé, c'est complètement idiot, je sais, il y en a tant déjà . . . ,

mais aussi du fait que je suis contre toutes les théories, spécialement philosophiques, qui ne saisissent du réel que ce que nous sommes capables de créer nous-mêmes en chambre, à la bougie ou à la lampe led, théories passionnantes mais d'air irrespirable et vicié qui bien qu'elles illuminent les zones d'ombre et finalement s'autodétruisent nous rendent un temps inaptes au déplacement, nous rivent sur un faux trône qui n'est qu'un strapontin de cinéma,

de Madame Pompidou qui a donné son nom à un Centre, dit-on,

de  Denis Roche au Pérou, de nouveau, quand il achetait des allumettes et racontait l'histoire du photographe aveugle,

des contradictions de la Gauche mourante et asphyxiée,

des Caraïbes et des Seychelles, bien que je l'ai déjà fait, 

de l'illusion qu'il y a vouloir tout comprendre,

de certains schémas qui apparaissent quand on relie des points stratégiques n'ayant apparemment rien à voir, 

et des chiens et chats que j'ai eus, évidemment,

sans parler de la langue des oiseaux, le mas dingue en étant un sanctuaire, n'oubliant pas qu'il est le siège d'une annexe de l'O.O.O.P.L., l'observatoire des oiseaux omnivores parlant leur langue.


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