Un livre, un énorme livre qui a fait le tour de la planète, un livre faisant entrer son lecteur dans l'horreur nazie vue de l'intérieur, racontée par un acteur bourreau pervers et cultivé, a contribué à éloigner y compris ceux qui ne l'ont pas lu, qui n'ont fait que le commencer sans pouvoir le supporter, ou qui d'emblée ne s'en sont pas approché, du mot bienveillant, déjà galvaudé à l'intérieur de notre système dénigrant des valeurs traditionnelles.
Or tiens, je viens d'avoir une courte conversation, étant plongé dans une difficulté administrative inextricable, vous savez un de ces nœuds coulants où le hasard, les dates, les obligations, les erreurs parfois et aussi les incompatibilités de compréhension ou de mœurs, vous plongent parfois, rien de grave en somme, rien à voir avec l'holocauste et le génocide nazi, juste une bizarre impression d'être coincé dans l'insoluble cours des devoirs et nécessités incompatibles, une conversation avec une personne bienveillante. Une personne qui sans me donner le fil d'ariane du labyrinthe, sans me guider, m'a donné l'espoir de sortir de là, de cette infiniment petite horreur du quotidien contemporain. Oui, le bienveillant a du bon.
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