Préambule, ceci n'intéressera que peu de puristes.
Tout le monde le dit, même le Président de la République aujourd'hui, en attendant le tour du pape mais ça va venir, je le sens, pour cette étrange nouvelle coutume-tic-pour être dans le vib, alors qu'il existe un verbe que personne ne connait plus : communiquer. C'est le genre de truc qui me met en boule, car enfin on ne sait pas ce qu'on a échangé dans cet échange, si ce sont des coups de poing ou des critiques réciproques ou de bonnes idées ou juste des tapes dans le dos comme entre présidents aux intérêts contradictoires et ce juste devant les caméras.
Car enfin oui, on put communiquer point barre mais quand on échangeait, autrefois du moins, en ce temps où on attendait après un verbe transitif, un complément d'objet direct bon sang ! et même plus . . . on échangeait un truc contre un machin. Cette absence de complément qui laisse dans le mystère secret défense ou ignorance crasse ou je m'en foutisme pur, la nature de l'échange, est aussi ridicule que cette nouvelle concordance des temps qui ne concordent plus avec rien.
Je vous avoue j'tais pour la simplification de ç't'accord du participe passé qui relève jusqu'à nouvel ordre [ dans notre belle et brave langue, bien accrochée à l' archaïsme bien trempé, à son académisme cardinalice et richelieuesque (1635 excusez du peu) ], d'étranges subtilités casuistiques . . .
. . . mais maintenant, au train où vont les choses, je suis pour, pour l'application intégrale des antiques règles de l'accord du participe,
A ce train d'ailleurs je ne suis pas loin, face aux aléas dé-mocra-mago-tiques-giques de devenir royaliste. Mais alors le vrai, l'héréditaire de droit divin même usurpé.
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