lundi 28 juillet 2025

Ecrit (c'était).

. . .  je vous l'avais dit.

J'ai que des trucs bizarres, et à tout prendre, c'est mieux que grave.

Regardez :

quand je vous dis que j'ai les pieds "marbrés" c'est que plus que des rayures, ce qui apparait maintenant à la surface de la peau, par un caprice de la rencontre du frottement des chaussures que je supporte de moins en moins, étant accoutumé aux tongs, aux xinelas ou chinelas, aux nu-pieds, aux sandales ouvertes, ce sont plutôt des marbrures que je ne retrouve en cherchant très honnêtement . . . que dans le règne des poissons de Méditerranée et plus précisément chez le serran écriture, serranus sciba, présent de la Mer noire aux Açores.

Je sais, je sais, Blaise mon proche et lointain correspondant en Belgique, expert en synthèses graphiques fulgurantes dans La Libre et très savant explorateur de la physiogonomie, va sans doute trouver une explication à cet homomorphisme partiel.

dimanche 27 juillet 2025

Pieds nickelés, vernis, marbrés.

 Bien sûr Louis Forton d'abord, 1908. Un fortiche qui imposa la bulle en France.

Je les aimais bien ces anarchistes élastiques et maladroits du système D, mais un système sûr de perdre, mais au moins drôles ou au moins rigolards, bien franchouillard face aux rigueurs naïves et brutes d'autres tels les exécrés "Boches" ou "Alboches" aux dures têtes de bois. Pas verni ce trio, toujours en décanille et en débine. 

Moi c'est encore autre chose;

voilà que j'ai un pied, ni nickelé ni verni, en fait deux pieds raides et aux orteils bien tordus d'anticipation de rhumatismes maintenant, tardivement, par chance, advenus et de plus depuis un certain temps, marbrés. Oui, marbrés, c'est vrai, c'est le mot . . .  ça vous étonne ? Mais c'est quoi au juste cette affaire de pied marbré comme le poisson ?

lundi 21 juillet 2025

Incomplétudes.

 Ce sentiment de ne jamais en avoir fini ou d'y être arrivé a peine sauf en de rares occasions, concrétisé par ce rêve du matin ou après avoir mal garé faute de place de parking ma petite Suzuki Vitara blanche, celle que j'avais à Lima, pour aller rendre compte de ma mission a un ponte, je ne la retrouve pas.

vendredi 18 juillet 2025

Autres tigres.

 . . . les autres tigres qui m'occupent, m'assaillent ou m'étonnent et m'émerveillent, à part les chats, tous les chats, et tous les félins dont je parlerai plus tard, dont un rencontré (encore) sur une plage en Equateur (le pays) , ce sont les poissons tigres, particulièrement ceux à queue jaune et ventre bleu qui sont si petits que personne n'y prête attention.

Note au passage.

 C'est Arthur Schwarzenegger qui m'a fait rire ce matin quand il dit que déjà enfant de dix ans en Autriche il était fasciné par l'Amérique et les voitures à larges ailerons parcourant des autoroutes à six voies. C'est une raison déjà bien suffisante, j'en suis bien d'accord. même plus époustouflante que l'Empire state building, d'autant qu'on pouvait déjà en voir quelques uns en Europe dans ma propre jeunesse, un peu plus tôt, je suis nettement plus vieux que lui et alors que j'avais à peine sept ou huit ans, de ces cachalots-squales fendant nos routes étroites de leur décor transporté chez nous, de cinéma.

Encore aujourd'hui une vieille Oldsmobile ne me laisse pas indifférent, moi qui n'aime pas vraiment conduire et qui n'ai jamais eu, dans une "folie de jeunesse" qu'une ID Citroën d'occasion en guise de monstre routier après ma Simca mille. et ma 2CV.

Entendez le cri du plus gros tigre.

. . . . pendant qu'Internet me lâchait arrivait la voix du tigre le plus gros et le plus vieux. Un tigre ayant déjà vécu sa vie, vingt-deux ans, c'est beaucoup, aurait-il, même, n'été que sous son enveloppe et réduction actuelle . . .  qu'un gros chat. En l'occurrence, le chat de mon voisin quand je suis à la mer. Vous vous souvenez, l'homme aux écureuils, le Valencien souriant que je rencontre régulièrement en sortant de l'eau après avoir parcouru, l'aquarium géant qui jouxte la plage, celui où se reproduisent entre les blocs de pierres en chaos, les algues échevelées et dansantes et la plaine sableuse où pousse la posidonie,  encore à foison,  poissons à queue serrée et écailles en côte de maille, poissons à deux barres verticales ou à cinq barres, gros et petits muges au museau violacé, saupes, girelles à bandes multicolores, sérans écritures portant livrée de signes dessinés au pinceau et gobies à bouche rouge. Cet homme, conteur bavard me ramène presque tous les matins des cargaisons d'histoire de sa vie presque aussi longue que la mienne. Ce matin, le thème c'est son gros et très vieux chat, vieux comme un centenaire dans l'espèce humaine. 

Il me dit :

Vous l'avez entendu ? il pousse des cris de tigre.

Depuis qu'on a dû l'anesthésier pour lui arracher une dent gâtée, il n'est plus le même; il a toujours miaulé fort mais depuis qu'il est sourd c'est effrayant. Il miaule pour rentrer, pour sortir, devant son assiette pleine ou son bol rempli d'eau, ou sans raison que nous puissions comprendre et nous réveille deux ou trois fois par nuit.

Je lui dis:

- Peut-être a-t-il mal, peut-être a t-il des douleurs insupportables ?

- Bien probable, me répond l'homme aux écureuils. comme on dit en valencien : il a vécu et bien mais se plaint encore de ne pouvoir courir sur les toits et coincer oiseaux et souris de ses pattes raides et percluses.

Voilà la première voie d'information de l'état du chat-tigre.

La deuxième est celle de l'aurore, avant ou juste après le passage des chalutiers qui démarrent pour la pêche au Cap creux en trombe et en vrombissements, partant en très bruyante rivalité vers les points stratégiques où sont localisés les bancs. Quand dans le silence pas encore entamé ou juste après qu'il soit rétabli, le chat hurle son cri de tigre à l'approche de la fin.

lundi 14 juillet 2025

Tigre (une approche du).

 Plus modestement que d'autres, mes tigres . . . minuscules. Vous allez voir sont assez terribles quand même, mais attention, attendez un peu. . .(car mon Internet par ondes hertziennes, ici, pour l'instant, est trop aléatoire pour en parler et le vent souffle, une Tramontane déchaînée qui fait du bleu sombre sur la mer creusée et ridée et bouscule les courbes des algorithmes tracés dans le ciel) . . .