dimanche 14 décembre 2025

V de cette entrée dans un monde virtuel et ces souvenirs d'une plongée.

 rien ne nous y forçait encore dans les années autour et avant 2.000 . . .

. . .  2.001, odyssée du Net, premier emballement après la peur entretenue d'un grand bug superposé à la renaissance des mythes d'apocalypse maya ou médiévalo-millénaires où beaucoup attendaient des signes, sans savoir trop lesquels, venus de Bugarach ou des grandes machines porteuses et pourvoyeuses de data . . . ignorant tout . . .

et il était encore possible de vivre dans l'ignorance de ce monde second, caché derrière l'autre et si désireux pourtant de se manifester en première ligne, poussé irrépressiblement par sa propre expansion, quelque chose d'animal, de végétal, une force interne inextinguible, une prolifération bionique ou un développement cosmique

qui finirait par prendre le premier rang, par boucher l'écran et nous fasciner au point d'être tenus, comme face à une pathologie addictive de l'interdire à nos enfants mineurs pour qu'ils continuent à marcher sans tituber en ce que nous avons toujours appelé monde et contre lequel les sens bien que trompeurs étaient voués à nous heurter pour nous réveiller et introduire à la maturité et au réalisme

je me souviens tout le monde m'avait dit mets-t'y, mets-y-toi, c'est l'avenir mais j'avais déjà, écrivant déjà comme un fou, tellement de mal à maîtriser l'ordinateur que je ne voulais pas m'en servir autrement que comme machine à écrire de mes textes, tellement de mal à ne pas faire d'un coup disparaître treize pages d'un texte devenu ensuite introuvable et parti où ?

en fait en 2.000 le jour d'une éclipse de soleil (la dernière je crois, il y en avait eu déjà trois) j'avais plongé sceptique toujours sous l'eau en Costa brava pour voir si ça affecterait vraiment les poissons et bien sûr à première vie je peux dire que non

et puis aussi la joie des premiers blogs presque tout aussi tôt, c'était si facile, j'en avais une centaine que je cultivais comme des lopins de terre en parallèle

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