Expression relativement populaire caractérisant celui qui appelé à apparaître doit s'attendre à un accueil plutôt frais ici utilisée par détournement par un fabricant de glaces exclusivement à la fraise, suffisamment excentrique et facétieux, bien évidemment saisonnier, ignorant cependant qu'un possesseur de Tesla, passant par là, s'arrêterait et lui ferait, plus haut en couleur, de la surenchère.
amers et arguments pour servir à des récits analphabiographiques et CONTES ABIOCEDAIRES
une affaire (tentative tardive) de mise en ordre décousue des occasions saisies ou perdues à mille entrées (va y avoir du boulot pour vous et pour moi)
samedi 11 octobre 2025
Fraise (ramène ta).
Expression relativement populaire caractérisant celui qui appelé à apparaître doit s'attendre à un accueil plutôt frais ici utilisée par détournement par un fabricant de glaces exclusivement à la fraise, suffisamment excentrique et facétieux, bien évidemment saisonnier, ignorant cependant qu'un possesseur de Tesla, passant par là, s'arrêterait et lui ferait, plus haut en couleur, de la surenchère.
mardi 7 octobre 2025
Qui lira cette écriture ?
NOTE : voir séran écriture (un beau petit poisson assez commun). Il doit y avoir quelque part un article où j'explique le rapport entre mes pieds et cette bête; effet de mimétisme ou généalogie longue et complexe ?
ort.
dimanche 5 octobre 2025
Petit vieux qui marche avec tant de mal (Le). . . .
. . . s'avérait être, peut-être, je ne sais pas, un voyant ou au moins un homme plein de réflexion(s).
Il avançait à tout petits pas, le corps menu, presque nain, soutenu, presque porté entre deux cannes, jambes apparemment grêles dans son pantalon élimé, et semble-t-il fracturées et comme ressoudées ou tenues par des appareillages, casquette vissée sur la tête, grosses lunettes faisant loupe sur ses yeux clairs contrastant avec sa peau mate, boucanée et si ridée. Je l'avais rencontré le matin quand je partais pour des marches aux aurores, lui allait, cheminant comme un escargot patient, chercher son pain et sa gourmandise préférée, le pastel de nata, ou du moins ce qui dans cette boulangerie hispano-italienne de la petite place proche ressemblait le plus à ce gateau feuilleté garni de crème de son enfance. J'avais bien remarqué qu'au lieu de dire le temps - il parlait souvent du temps qui passe et du temps qu'il fait - il avait tendance à dire phonétiquement o tempo et parfois carrément j'avais du mal à saisir ses paroles chuintées, car nous avions parlé à plusieurs reprises à cause de la porte d'entrée de l'immeuble ou celle de l'ascenseur que je lui avais tenue, lui me rendant la pareille quand il était déjà engagé.
Les propos qu'il tenait en regardant vers le ciel ou le plafond étaient toujours sérieux et empreints d'une réflexion sur l'évolution actuelle, celle du climat principalement alors que les autres occupants de l'immeuble rencontrés ici ou là dans l'ascenseur ou sur la promenade ou en réunion, se préoccupaient aussi et plus intensément, après quelques remarques sur le soleil ou son absence, des incivilités, saletés, dégradations ou gestes malveillants de quelques rues adjacentes et parfois de notre entrée.
Il avait dans sa jeunesse fait des rêves où une voix lui parlait, le conseillait. Il avait découvert que cette voix était celle de son père disparu mais donc présent pour lui en quelque sorte. Un jour, cette voix très prosaïquement lui avait dit d'acheter une voiture qu'il n'espérait pas pouvoir payer vu la faiblesse de son salaire et au bout de quelques jours un télégramme était arrivé. Ce télégramme le convoquait pour un nouveau travail beaucoup mieux rémunéré. Depuis, me disait-il , il était beaucoup plus attentif à certaines perceptions, aux messages que peuvent parfois nous envoyer des êtres ou des choses apparemment inertes.
C'est ainsi qu'il s'était mis à lire d'anciens écrits prophétiques et leurs commentaires. Ainsi pensait-il sérieusement que l'humanité allait disparaître, un jour, dans un déluge de feu.
Je le regardais dans ses yeux vert-doré, de beaux yeux inattendus dans cette face à la vie ravagée et, un peu pour lui faire plaisir, mais aussi parce qu'il m'arrivait de le penser, je lui dis :
- Moi aussi.
Glacounpa(sur un rythme de)
sur un rythme de Glacounpa nous allons tous finir.
sur un rythme de Glacounpa, regarde ces vieux
se trémousser
regarde ces vieux somnoler et mourir à petit feu
vêtus de velours et de dentelles, tout sourire
se tortiller.
(FIN provisoire)
mercredi 1 octobre 2025
Banal.
Rien de plus banal en fin de saison.
. . . . Châteaux et rêves
/ / / s'écroulent.
(Illusion d'un autre possible.)
Gravier, sable des rêves tombés,
pis encore, en poudre.
Encore du grain à moudre pour re-
construire, constituer
ra-
- séréner des angoisses
re-
naissantes ou naissance à nouveau ?
re-
tordre le fil et
en donner à moudre / / / . . . oui, du grain.
mardi 30 septembre 2025
Blanquette de veau.
Le serveur n'a aucun mal à expliquer ce qu'est la blanquette de veau à des Anglais curieux et même intrigués par le nom. Plus de crème fraîche et de jaune d'œuf que de jus de citron, de carottes et de jus de champignons de Paris. Onctueuse dit-il. car creamy ne suffit pas.
M de Comment qualifier la Mer méditerranée ?
Difficile.
Sa beauté est évidente, époustouflante, outrageusement choquante par endroits où elle prend des risques et ne devrait pas et même outrecuidante tellement elle étale impudiquement ses transparences et nuances de bleu du ciel à l'outremer et au bleu ardoise opaque ou indigo Vasco de Gamma, cobalt minéral, nuit profonde et violine d'orage .


