jeudi 27 novembre 2025

Mise en garde.

 Elle est toujours à double tranchant dans la mesure où une opération de protection; par exemple quand on nous dit "réarmez-vous", créez une armée européenne, peut vouloir être aussi ou du moins peut apparaitre comme une menace sur notre quiétude et notre bien-être devenus tout à coup au regard de ces injonctions attitude d'irresponsables

Ainsi cette idée de rétablissement du service militaire est-elle violemment agressive bien que approuvée par dit-on une majorité dans notre frileux pays.

Qu'il ne faille pas être dupe, qu'il faille savoir se défendre, d'accord, que notre puissance nucléaire ne soit pas un parapluie suffisant, qu'il soit nécessaire aussi de détenir des armes intermédiaire et une ferme volonté de combattre au cas où nous serions attaqués . . . oui.

mercredi 26 novembre 2025

GCN (de pour ainsi dire par défi : Grand) "Charroi de Nîmes'.

725
Il s'agit d'une allusion risquée et peut-être mal venue aux yeux de certains à une  chanson de geste écrite au XIIe siècle, et très fameuse à l'époque, par qui on ne sait, dans laquelle Guillaume le seigneur héros réussit par une ruse digne des Grecs à chasser les musulmans ou plutôt on disait à l'époque les "Sarrasins" de Nîmes
Car Nîmes comme Narbonne, était à partir de 725, depuis la deuxième incursion sarrasine, partie du royaume d'Espagne dit El Andalus jusqu'en 734 où arrive le fameux et que personne n'a oublié, Charles Martel, celui de Poitiers en 732, lequel en profite pour détruire quelques antiques forteresses occupées par les musulmans et au passage au grand dam des Nîmois qui aujourd'hui encore le détestent, endommager les arènes de Nîmes devenues pour quelques temps chateau fort depuis les Wisigoths. 
Mais l'important n'est pas là.
L'important c'est comment eut lieu ce grand charroi ?
Ce fut l'entrée de 100 charriots chargés de barriques qui devaient contenir pour les offrir ou les vendre toutes sortes de trésors rares, vivres, tissus, bijoux, et de fait en partie remplies de 1.000 soldats en armes qui reprirent aussitôt la ville la rendant aux chrétiens.

On reconnaîtra là un imaginaire mêlé au réel, le méchant musulman contre lequel il est urgent de lutter, invasif et selon les chroniques plus ou moins militarisé et cruel ou poète tolérant, qui hanta le moyen-Age et a repris vie dans nos circonstances actuelles d'immigration.
En ce qui me concerne, ayant fréquenté l'hospitalité tunisienne ou marocaine, je me contenterai donc d'indiquer qu'en partance prochaine - mais encore lointaine bien que programmée - je gagnerai sans problème d'humeur ou de répulsion des rivages de notre beau pays où ennemis encore plus héréditaires qu'avec les chrétiens, juifs et musulmans sont maintenant établis en nombre depuis longtemps par notre volonté post-coloniale ( de Vallauris à Golfe Juan, Juan les Pins ou Antibes et Nice ) mais avec cette impression de vivre à moi tout seul et sans l'aide d'une armée, 
un sacré grand charroi à l'envers;
avec mes charriots et coffres, mallettes et malles remplis des résidus et échantillons choisis de mes rêves; combien de voyages vais-je devoir faire pour ce 
charroi
plein de livres, de tissus, revues, de pierres brutes et masques . . . de souvenirs de mes incursions en terres étrangères.

Temps.

 Cette impression toujours d'un temps infini devant moi alors que je sais pertinemment le contraire par simple expérience du jour qui tourne à ma fenêtre des oiseaux et des écureuils qui s'agitent surtout le matin, de ces soirs d'approche de l'hiver où les rayons passent enfin sous les nuages et de ces milieux du jour où le soleil est déjà si bas. 

La mort au bout, il faut m'y faire et ces forces qui déclinent, cette résistance à l'effort amenuisée chaque jour me le disent. Oserais-je un "m'en fous la mort !" à la conducteur de bus haïtien ? pas question. Observer la bête et ce qui se passe.

Sûrement pas aussi fort qu'un chauffeur de bus haïtien ou même péruvien sur une route longeant des gorges, jamais à ce point audacieux, ni bravache.

Quand on me montre ces dirigeants de la Chine et de la Russie qui sont, dit-on, enregistrés, parlant de l'immortalité, ça ne m'étonne pas. C'est comme moi. . . . sauf que moi je ne rêve ni de conquérir le monde ni de ne pas mourir. La tentation est naturelle, se croire indispensable au paysage, pourquoi arrêter ? Je ne dirai pas non plus qu'il le faut (mourir). Mais en un sens, il le faut bien puisque nous ne pouvons pas mieux et que déjà nous sommes trop nombreux à répéter comme des clones, comme des automates, les espoirs, les erreurs, les gestes et les pensées folles de nos aïeux. A quoi bon multiplier ces exemples tous différents mais si comparables et ayant déjà démontré que la race ne s'améliore guère ?

La tragédie de l'histoire.

 Si Hegel en 1807, comme Kant, partisan de cette vision encore religieuse et incontestablement romantique selon laquelle l'histoire réalise "un plan caché de la nature" (Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique, 1784) il a au moins le mérite de la voir comme une tragédie des peuples qui s'incarnent  dans les "héros" que nous sommes tous et spécialement, très spécialement en certains individus, "héros de l'histoire mondiale".

Nous aurions aujourd'hui tendance à rejeter tout en bloc, sauf cette idée que la civilisation tourne autour de la terre d'est en ouest, de ces visions globalisantes et péremptoires. Nous aurions tendance à ne voir l'espèce humaine que comme destructrice globale de l'ordre naturel plutôt qu' "esprit du monde" orienté par la conscience et la liberté.

Quant à nos "grands hommes", ne sont-ils pas en un sens et pour reprendre le fil d'une projection métaphorique religieuse, l'incarnation de cette diabolique destruction, accumulant les traits du mal à la racine : orgueil ou vanité, égoïsme, mus par l'intérêt privé ou étroitement national passant par la domination des autres peuples, recours à l'écrasement et à l'annihilation comme avancée ?

Courage (il y faudra un . . . . fou pour faire ce que je veux faire).

 Encouragez moi.

Que voulais-je dire ?

Pas assez rapide, je n'ai pas noté à temps cet embryon d'image, de son, d'idée même peut-être qui m'a il y a peu ou peut-être plusieurs jours, traversé la tête entre les oreilles et derrière les yeux je vous assure que oui.

Donc me voilà avec un "sans titre" comme si ma cervelle était un gruyère à trous.

Mais rien de tel. On va rattraper l'occasion perdue et mettre de la crème dans les trous.

Chemins de garrigues.

Le monde est rempli de chemins de garrigues, canaux trop étroits,  routes prévues pour troupeaux de moutons, bergers à pied, charrettes et carioles, pas pour ce va et vient constant des couples ou célibataires possédant ou louant 2 ou 3 voitures et allant aussi rapidement que possible au boulot, à l'ANPE, ruiner la sécu par divers moyens, transporter les enfants à l'école, au cours de danse, au tennis, au boulanger, au coiffeur (construction fautive) etc . . .

Oui, car c'est pour tout pareil, sauf que nous sommes de moins en moins décontractés et polis comme c'est encore le cas des privilégiés logés sur les chemins de garrigues qui se cèdent le pas dans les passages étroits et se remercient d'un geste ou d'un appel de phare, de l'espace réduit dans les avions aux postes d'enseignant, ou aux brancards dans les couloirs pour accueillir les patients aux urgence, nous sommes déjà devenus trop nombreux sur ce qui reste de cette croute terrestre, pas seulement et depuis longtemps dans les empires des Indes ou de Chine, et on voudrait augmenter la natalité pour envoyer nos fils et éventuellement nos filles se faire abattre à la guerre provoquée en toute logique par ce fourmillement qui conditionne l'écoulement et les débouchés de nos surproductions idiotes et criminelles.