Ce matin, combat de huppes en l'air,
antiques guerriers casqués de cimiers, rustiques, vigoureux et magnifiques, là-haut,
profil en peintes poteries contrastées du Péloponnèse volant haut.
Tout ça pour pousser un upupa bien mâle et diffusé sans possible dupe, là-haut,
cri et nom latin, nom imité du cri, venue d'Afrique
s'imposer en haut, tout là-haut du plus haut perchoir.
L'une plus jaune orangé que l'autre, plus grisée et légèrement plus petite, vouée
pour l'instant à déchoir,
dessin noir et blanc plus éclatant sur les ailes du guerrier le plus coloré,
crête de plumes redressées, franche, belliqueux,
menaçant, attaquant et poursuivant, coups d'ailes, au loin, en vol, son vassal, voleur, velléitaire.
Tout ça pour la possession provisoire de la cime du vieux cèdre et de son fief aux grands alentours et
tout ça malgré machines et constructions nouvelles détruisant son territoire ancestral autour.
Jusques-à quand?
Note : Allons-nous un jour être dépouillés de ce puant porte-bonheur à réputation de mal odorant, dénommé salle huppe ou même salope parfois . . . si aimé ailleurs et si beau là haut, si surprenant au sol, gobant lézards, fourmis, vers, grillons, criquets, escargots ?
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