Il y a des années que je les observe ces oiseaux-là se poser sur le grand cèdre.
Il est clair que sa cime est tellement convoitée que le rameau terminal, celui qui surplombe nettement le jardin et tous les arbres loin alentour, chênes verts, figuiers, amandiers, palmiers phénix ou des canaries, oliviers rustiques, pins et même cyprès, en est dénudé d'aiguilles, inclinée et a déjà été cassée à plusieurs reprises. Certains oiseaux telle la fauvette, par prudence et goût relatif du bonheur secret préfèrent chanter à l'abri du feuillage et évitent les sommets trop exposés, d'autres adorent y plastronner avant d'y crier et chanter à tue tête.
Tels les merles, pies, pigeons, tourterelles, rouge queues à front blanc, huppe fasciée, étourneaux.
Ils adorent surtout quand ils sont un peu plus corpulents, survoler l'utilisateur du moment et lui tomber sur le poil ou du moins lui voler dans les plumes pour prendre sa place.
Qui ne penserait que la propriété c'est le vol ?
Qui ne douterait que la nature humaine contrairement à celle des oiseaux est ou au moins fut, à l'origine des temps historiques, originellement bonne ?
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