mercredi 26 novembre 2025

GCN (de pour ainsi dire par défi : Grand) "Charroi de Nîmes'.

725
Il s'agit d'une allusion risquée et peut-être mal venue aux yeux de certains à une  chanson de geste écrite au XIIe siècle, et très fameuse à l'époque, par qui on ne sait, dans laquelle Guillaume le seigneur héros réussit par une ruse digne des Grecs à chasser les musulmans ou plutôt on disait à l'époque les "Sarrasins" de Nîmes
Car Nîmes comme Narbonne, était à partir de 725, depuis la deuxième incursion sarrasine, partie du royaume d'Espagne dit El Andalus jusqu'en 734 où arrive le fameux et que personne n'a oublié, Charles Martel, celui de Poitiers en 732, lequel en profite pour détruire quelques antiques forteresses occupées par les musulmans et au passage au grand dam des Nîmois qui aujourd'hui encore le détestent, endommager les arènes de Nîmes devenues pour quelques temps chateau fort depuis les Wisigoths. 
Mais l'important n'est pas là.
L'important c'est comment eut lieu ce grand charroi ?
Ce fut l'entrée de 100 charriots chargés de barriques qui devaient contenir pour les offrir ou les vendre toutes sortes de trésors rares, vivres, tissus, bijoux, et de fait en partie remplies de 1.000 soldats en armes qui reprirent aussitôt la ville la rendant aux chrétiens.

On reconnaîtra là un imaginaire mêlé au réel, le méchant musulman contre lequel il est urgent de lutter, invasif et selon les chroniques plus ou moins militarisé et cruel ou poète tolérant, qui hanta le moyen-Age et a repris vie dans nos circonstances actuelles d'immigration.
En ce qui me concerne, ayant fréquenté l'hospitalité tunisienne ou marocaine, je me contenterai donc d'indiquer qu'en partance prochaine - mais encore lointaine bien que programmée - je gagnerai sans problème d'humeur ou de répulsion des rivages de notre beau pays où ennemis encore plus héréditaires qu'avec les chrétiens, juifs et musulmans sont maintenant établis en nombre depuis longtemps par notre volonté post-coloniale ( de Vallauris à Golfe Juan, Juan les Pins ou Antibes et Nice ) mais avec cette impression de vivre à moi tout seul et sans l'aide d'une armée, 
un sacré grand charroi à l'envers;
avec mes charriots et coffres, mallettes et malles remplis des résidus et échantillons choisis de mes rêves; combien de voyages vais-je devoir faire pour ce 
charroi
plein de livres, de tissus, revues, de pierres brutes et masques . . . de souvenirs de mes incursions en terres étrangères.

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