Ce n'est ni un ballet, ni un rituel, ni une quelconque mise en scène aérienne, c'est une très habile et concentrée manœuvre collective pour écarter tout danger, épervier ou autre, pour renforcer la solidarité et la discipline en vol, et pour chercher méthodiquement le meilleur point d'attaque d'un champ récemment ensemencé où un lieu assez confortable et spacieux pour abriter, si possible loin des courants d'air, un campement pour la nuit. Il n'en reste pas moins que c'est assez beau et extraordinaire, au point d'ailleurs que leur implantation totalement artificielle en Amérique où ils n'existaient pas semble avoir été réalisée par un riche passionné de Shakespeare.en 1890 prétendant selon la légende ou la plaisanterie sophistiquée introduire à New York les oiseaux de son théâtre.
A moins qu'en examinant les choses sous un autre angle on ne puisse parler à contre pied qu'en poème noir ou négatif.
Car enfin ces riches désœuvrés qui ont joué avec les espèces et leur implantation avaient peut-être avant tout le souci d'introduire en Asie et Australie aussi bien qu'en Amérique, un oiseau commettant des ravages sur les insectes prédateurs des cultures
qui finalement, fil à retorde de l'expérimentateur intéressé s'est révélé terrible prédateur des cultures . . . et accessoirement envahisseur saccageur de villes par la multitude de ses excréments
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