samedi 17 novembre 2018

amphigourique

Le discours amphigourique trouble la perception.
On s'applique d'abord à comprendre puis on s'interroge et on doute.

Faut-il aller de l'avant ? se risquer à essayer réellement ? faire un effort supplémentaire pour passer outre ? chercher en-deçà ou au-delà ? Un référent, vite, une bouée, un amer, je me noie . . .
Ou est-ce du pipeau ? du burlesque obscur ? parodique et approximativement imité d'une érudition récente ?
Le fait est que, par je ne sais quel travers potache et sénile à la fois, sans doute,
j'aime l'amphigourique,
l'amphigourique arrondi . . .

. . . et gladiolé.

Celui qui rend heureux par une sorte de bravade, de défi au sens et aux fins dernières, y compris les plus funestes, par excès subit de dépense, d'énergie, contre tout discours ravalé, par constante reprise de rodomontade roublardes, rageuses, rogues et raisonnées . . . .

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire