dimanche 21 janvier 2018

A d'Abraham mais aussi d'animal.

En temps de guerre les pères envoient leur fils à la mort, se sacrifier pour eux. En temps de paix ce sont les animaux que nous envoyons à l'abattoir en masse pour tenter de nous incorporer leurs vertus de vie corporelle maintenue hélas de moins en moins naturelle. Quitte à manger du bélier égorgé, du poulet ou du bœuf d'usine à viande ou de la bête de corrida. L'homme est bien le fils d'un dieu anthropophage, sarcophage et sanguinaire bien au-delà de toute cruauté.
Je me souviens de mon père qui m'avait dit : essaie de te faire réformer, ton père et ton grand-père et ton arrière grand-père ont déjà donné. Je me souviens de mon grand oncle, paysan montagnard, blessé par accident par un jeune taureau qui m'avait dit : je n'aime pas ces gens du pays bas (il parlait de la plaine côtière) qui jouent avec la force de ces bêtes et s'en amusent bêtement.

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