vendredi 28 décembre 2018

suquet

Ce mot est un diminutif. 
En provençal de suc, hauteur, petite montagne, en catalan de such, bouillon, sauce, ragoût. J'aime les deux. Manger un suquet ou y monter. 
Autant de suquets que de villages sur la côte dite sauvage en Catalogne et de familles de pêcheurs disait-on, selon les poissons ou aujourd'hui, dans les restaurants qui s'en réclament, de crustacés, incorporés au brouet à base d'huile, ail, oignon, tomate, piment, du plus populaire au plus riche et maintenant surtout devenu onéreux et touristique. Nous sommes loin du plat simple préparé par les hommes au travail du filet et de la ligne à même le fond de la barque.
Un seul Suquet majuscule, celui auquel je m'empresse toujours de monter dés que j'en ai l'occasion dans l'ancien village de pêcheurs et autrefois de moines, petit mont qui domine le vieux port et la baie de Cannes rendue fameuse lors d'une épidémie de choléra fermant le passage des très riches Anglais allant hiverner un peu plus loin sur la Riviera italienne et devenu avec le temps le lieu d'un musée archéologique et ethnologique où je me précipite spécialement pour y voir et revoir souvent de plus gros mais surtout de très petits objets des collections antiques, égyptiennes, romaines et précolombiennes ou océaniennes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire