dimanche 16 mai 2021

Considérations inactuelles sur la grandeur et la position géostratégique de la ville de Nîmes (partie II). (2).

 Avec ma petite règle arquée j'ai essayé, c'était parfaitement absurde de chercher le méridien de Nîmes.

J'avais bien, ornemental et posé sur un petit coffre brésilien, un théodolite qui aurait pu m'engager à des recherches fondées sur la triangulation, mais il aurait fallu pour ce faire, embaucher au moins un aide ou convaincre un compagnon géomètre de monter sur le toit de la Maison Carrée pour commencer nos visées vers la Tour Magne ou l'unique tour, l'autre a été détruite par les protestants au moment des pires excès de la guerre papo-religionnaire enregistrés ici, servant de clocher à la cathédrale Saint Castor sans Polux et de proche en proche, parcourir et battre à pied la campagne jusqu'à trouver d'autres éminences, tâche harassante s'il en fut. 


En revanche, cherchant paresseusement sur mon petit globe terrestre miniature en tôle peinte recouvert de la poussière du non usage quotidien, opération vérifiée sur la cartographie Gros yeux Gros ventre, jai trouvé une diagonale remarquable bien qu'il soit un peu difficile pour moi comme pour un lecteur peu enclin à traîner ses guêtres dans la géométrie courbe, d'imaginer le découpage de sphère (comme à la tronçonneuse ou à la disqueuse, ou disons comme un jambon sur la machine à trancher) en cercles intersectionnels pour aller ainsi d'un point à l'autre en veillant à bien recouper entre ces deux points extrêmes, la position de la ville de Nîmes et même si possible, en y traçant et faisant s'y recouper les diagonales du rectangle du toit (qui n'est pas carré) de la Maison Carrée, au centre historique de la cité, visible sur la croute terrestre, pour y trouver le plus incontestable accrochage géométrique.

Or et cependant, malgré la difficulté du recours à cette acrobatie manuelle, tactile et visuelle sciant la sphère où nous vivons tous (sauf Thomas Pesquet et quelques autres préférant prendre le large en dessinant des trajectoires orbitales autour) en passant exactement par Nîmes et en son centre spécifique comme point de convergence et de recoupement, il s'avère qu'on peut, après beaucoup d'efforts, joindre quatre points remarquables, tous non seulement habités mais lourdement édifiés et  occupés de villes de quelque importance, à savoir :

Ville de Luxembourg - Nîmes - Alger, en trajectoire Nord-Sud, d'une part. ceci pour un faux méridien perpendiculaire à l'équateur en concurrence avec le méridien de Paris.

Ville de Toronto au Canada - Nîmes - Le Caire en Egypte, en trajectoire Nord/Est-Sud/Ouest parfaite et formant angle à 78 degrés par rapport à la précédente, d'autre part.

Qu'en déduire me direz-vous ?

Peu de choses à vrai dire, nous ne somme pas là dans la mesure parfaitement ortogonale à l'équateur, dans la dimention universelle, cosmique et géodésique du mètre étalon et du méridien Dunkerque-Perpignan.

Certes Toronto fut un lieu occupé par les Iroquois qui m'importent tant et dont je chausse parfois les remarquables mocassins faits de peau de cervidé brodée de piquants de porc épic comme le savent mes amis.

Le Caire plus près de nous par ailleurs, capitale tardive de l'Egypte, aurait le mérite de n'être pas loin de l'emplacement d'où partirent sans doute quelques vétérans, anciens légionnaires romains qui s'établirent pour leur retraite dans la ville nommée alors Nemausus où était frappée cette monnaie qui célébrait l'incursion victorieuse d'Auguste aux abords du Nil de Cléopatre. Ainsi ne s'y trompèrent pas les consuls qui offrirent successivement au cours des âges les quatre crocodiles venus de la terre des pharaons encore suspendus au plafond de l'escalier de la mairie de notre ville égyptienne autant que romaine, par ses très riches antécédents de palme et croco. 

Mais Alger et Luxembourg, je ne vois pas . . . Aucun vol direct pour le moment. Ni aucun match même amical prévu.

EN  REVANCHE, en surfant un peu, emporté par le vent, crime qui aurait pu relever de la Cour Européenne de droit international et ne le fut guère que par la presse luxembourgeoise d'opposition ou par celle plus critique d'Alger, on trouverait en poussant le trait un peu plus au Sud/Ouest, du coup en retrouvant une position orthogonale par rapport à la trajectoire Le Caire/Toronto, une incursion récente (en 2018) de l'enthousiaste Grand duc Henri, accompagné en terre litigieuse du Sahara Occidental, par les autorités marocaines occupant sans aucune reconnaissance internationale, encore moins au Luxembourg siège du tibunal international qu'ailleurs, bien que ce ne soit que pour une brillante et tès sportive découverte du kitesurfing, sur la plage de Dakhla . . . .

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