mercredi 12 mai 2021

Considérations inactuelles sur la grandeur et la position géostratégique de Nîmes.

 



Bien que je ne sois pas loin de penser que cette fameuse pole position 
                                                     - en tant que Centre du Monde - 
qui a depuis pas mal de temps échappé à la vraie 
                                                       Gare de Perpignan la catalane 
devenue depuis peu "la rayonnante" 
                                                      / ce qui reste encore à prouver après disparition de l'école des Beaux Arts, du centre d'art Walter Benjamin et la récente réduction à la portion congrue de son conservatoire / 
                                                        lieu longtemps en tête de course après l'impulsion du marquis de Pubfol qui y expédiait, sous rigoureux contrôle de sa muse, ses tableaux déjà exorbitants de trajet oculaire et de prix, 
maintenant en chute constante ( la ville, pas les tableaux du Maître) à la suite de multiples événements et signes en quelque sorte prémonitoires, 

je ne crois pas que ce centre se soit pour autant rapproché, à l'autre bout de l'Occitanie, de Nîmes d'où je n'expédie personnellement que des propos numériques, virtuels, aléatoires, incertains, finalement hypothétiques et non labellisés.

 Pourtant cette petite ville-soeur aux sept collines (oui, oui, il s'agit bien de Nîmes qui se targue aussi d'en compter sept) récemment apparue par l'image de son amphithéâtre photographié en majesté en lieu et place du Colisée de Rome . . . dans un reportage et sur une plaquette en jolie mise en page commandités par la propre Mairie de Rome . . .


. . . (erreur impardonnable d'une équipe de publicitaires chargés, à la suite de la réouverture de la saison touristique et d'une fortement espérée sortie de pandémie, de relancer la fréquentation internationale de la ville éternelle, la vraie, l'italienne, erreur grossière qui a fait se balancer entre rire moqueur et orgueuil énorme les tripes des plus chauvins et forcenés nîmois) . . . 

ne semble pas manquer d'atouts pour remporter la palme qui avec le crocodile dans son emblème, reproduction d'une pièce romaine frappée dans ses murs pendant 40 ans sous l'empereur Auguste et répandue encore après sous Tibère, détient sans conteste possible, sur son blason, en hommage à son bienfaiteur antique, la palme de la paix obtenue après la bataille d'Axium. 

Mais ce n'est pas tout.

Salvalor Dadi avait bien vu que . . . , 
outre la mouche, obsession à la quelle il tenait tant, qui l'importunait en lui chatouillant la peau du visage sur le banc du quai de l'alors très petite Gare majuscule où il attendait pendant qu'Eva Inovnalena Daliravidelura (non elle c'est un personnage de roman dans lequel vous aurez reconnu à peine déguisée la vraie Elena Ivanovna Diakonova qui d'Elluard à Ernst, raviva et ravit et sans doute aussi délura le puceau impuissant si jeune et si génial Dali) expédiait ses oeuvres en fer-routage jusqu'à Paris, 
. . . Perpignan avait d'autres atouts.
Il savait bien, entre autres secrets oubliés et raison majeures, que sur la ligne imaginaire qui va de Dunkerque à Barcelone (très exactement la colline du chateau de Montjuic), Perpignan était bien placée dans l'histoire universelle quand il avait fallu (on avait déjà tenté, dés 1735 avec La Condamine, de mesurer le méridien par voyage en bateau en passant le long des côtes du Pérou et plus tard, en 1740, Cassini avait déjà fait des calculs savants entre Dunkerque et Perpignan) . . . tout refaire et re-mesurer par triangulation sérieuse, 

mesure de la terre devenue, projetée hors science et entrée au champ paranoïa critique, clé de l'univers et dimension exacte (exact retour) de Dieu qui créa l'homme comme l'homme créa le mètre étalon, pour le génie catalan de Cadaquès, appelé Quédacas par ses adeptes, lors de superbes illuminations survenues en Gare de Perpignan sur un banc de bois, on n'a peut-être pas suffisemment noté ce détail trivial expliquant ou du moins autorisant l'acte concomitant de lévitation du Maître, ensuite repris et surexploité par des publicitaires locaux assez maladroits 

le quart de méridien à l'origine, effectivement et exactement, de l'établissement du mètre étalon entre 1792 et 1798, avec, en particulier, la mission et l'implication du vrai savant astronome et physicien François Arago, natif de Rivesaltes tout près de là.
 
Donc, en clair, la ville de Perpignan était marquée - depuis et jusque là, sur la sphère terrestre et dans sa place au rang de l'histoire universelle, en lettres d'or eu égard aux conquêtes qui fondent le monde moderne dont, par parenthèse, l'Angleterre fut toujours et encore auto-exclue par son obstination à se tenir hors du cercle décimal de nos mesures.  

(A suivre . . . )


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