Cette image me poursuit.
Depuis . . . je ne sais plus. Ce phénomène a dû commencer à Nîmes quand j'habitais au centre ville et peut-être ça avait commencé avant, à Rio déjà sur cette grande table ornée d'un cendrier ancien en verre et en métal que j'ai encore sur mon bureau italien aujourd'hui, dans cette grande salle qui avait servi de salle de réunion et de salon de musique qui occupait tout l'étage et que les propriétaires qui vivaient au-dessus nous avaient louée comme salle de séjour dans l'appartement avec accès direct par grand escalier qui occupait la bas de cette étrange et unique maison perdue au milieu des immeubles du quartier du Leme. (N'ayant pas gardé de photo de l'intérieur, il faudra un jour que je vous dessine ce lieu spectaculaire).
De fait, quand j'écris, face à la page blanche ou à l'écran, je me suis souvent vu, passionné que j'ai toujours été de cosmologie, de conquête spatiale, de vieille science fiction, dans la peau d'un cosmonaute solitaire et oublié, perdu en orbite et ne pouvant plus manœuvrer aucun de mes déplacements, réduit à écrire sur un écran fonctionnant encore dans mon vaisseau largué dans l'espace, écran dont je ne sais avec qui (ou même s') il communique encore.
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