Bien sûr c'est une histoire vraie et plus vraie que nature (on se demande néanmoins comment c'est possible).
Pendant que j'imaginais (mais je vis aussi partiellement, par projection intense, ce que j'imagine) que j'étais dans une capsule spatiale-résiduelle, perdue dans l'espace et bientôt oubliée, ma douce moitié vivait quant-à elle une vraie, on ne peut plus vrai histoire et affaire de capsule. ici-bas, sur terre.
J'ai peu coutume de parler de ma mie mais là hors toute mise en cause, habituellement je l'y mets hors . . . chapeau ! Victoire ! Sang froid, courage !
Voilà les faits. Fatigués de la route, des bagages, de l'ascenseur qui à la suite de la coupure géante d'électricité bien médiatisée malgré son échec à interrompre la cérémonie de clôture du Festival de Cannes, nous avait bloqués à un 7ème oui, septième étage, ma dulcinée avait décidé, pendant que je restais au domicile avec en charge, une fois terminée ma séquence de voyage spatial imaginaire mais en quelque sorte réel, déjà réalisée aux aurores, de ranger, faire un brin de nettoyage, de balayage, de remise en route de la maison quant-à moi, de faire quelques courses, quant-à elle qui habituellement me laisse seul les faire dans notre quartier assez pratique non loin duquel se trouvent quelques supermarchés que je connais par cœur.
A partir de ce postulat, mais là il s'agit de notre vie réelle-réelle, voilà la suite bien réelle aussi.
Il ne s'agit pas d'un narratif
au sens où maintenant tous les journalistes de BFM ou C News, ou je ne sais quoi de soit disant informatif et récapitulatif balançant tous les jours des scoops, désignent et reconstituent à leur manière le déroulement d'événements dont ils ont juste entendu parler et à propos desquels ils imaginent (je ne parle pas de ceux qui triment sur le terrain mais de ceux qui pérorent en salon, experts ou non), comme s'ils n'avaient pas vraiment eu lieu, un discours de propagande de guerre ou de com stratégique,
il s'agit de compte-rendu, voilà :
Fatiguée déjà et vu son âge proche du mien et percluse, elle prend pour sortir du bastringue, au lieu de l'escalier roulant ( Note de la rédaction : construit et aménagé pour percher le magasin un peu en hauteur dans une zone avérée inondable), elle prend donc avec son charriot à demi chargé des plus nécessaires nourritures l'ascenseur spécial pour éventuellement personnes éclopées ou tout un chacun, qui lentement monte et descend du 0 au +1, facilitant l'accès à ce palais de la consommation circumpériphérique de notre cité.
Elle appuie pour descendre, la porte se ferme et . . . . rien ne démarre.
Bon un jour quasi férié, de pont bienvenu pour les employés, Ascension oblige, la voilà bloquée dans sa descension. Rares clients qui passent et malgré (heureusement) la porte vitrée, personne ne la remarque criant et frappant au carreau.
Pourvu que le téléphone passe, tout en cognant à sa vitre, elle m'appelle, oui la liaison passe.
Je lui dis j'arrive (à peine 1 Km, 5 ou 2 que j'aurais pu faire à pied), elle me dit pas la peine un client m'a vue et a prévenu, ils arrivent.
3 employés arrivent avec une clé spéciale et n'arrivent à rien. Disent en criant pour être entendus au travers de la grosse paroi de verre, qu'ils n'arrivent pas non plus à appeler la société de l'ascenseur. Appellent les pompiers.
Bon, finalement, 3 employés du magasin, 1 employé de l'entreprise ascensoriste arrivé assez vite, + 3 pompiers en voiture rouge flambant neuve, sauvée, et moi au bout du fil toujours prêt à arriver avec barre de fer et marteau n'importe quoi pour péter l'impossible verre à ouvrir, enfin rassuré.
Cela devrait vous rappeler quelque chose, une affaire de cosmonautes bloqués dans l'espace enfermés dans l'ISS qui nous ont longtemps préoccupés.
Chacun son truc, nous depuis un moment c'est capsule low cost bloquée.
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