Avis aux étrangers qui veulent apprendre notre belle langue :
Ne vous fiez ni à mon lexique ni à mes tournures, archaïsants et entachés de régionalismes, hispanismes, occitanismes, lusitanismes, argot des cours d'écoles tarnaises ou cariocas. Un peu flottants et incorporant des inventions verbales de ma fille à cinq ans, telles cervelle pour serviette, passez moi la cervelle disait-elle ou compone pour compote ou bonjour-pas quand elle refusait la civilité, sans parler de la manie latine des phrases interminables et disloquées à plaisir au grès des idées foisonnantes qui se présentent, se pressent ou se font espérer après un saut périlleux ou non ou de l'éternel jargon qui nous fait dire toldo pour store ou employer au milieu d'une tirade en français combuca ou sur la route à contamao.
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