lundi 1 septembre 2025

Jour tranquille.

Après la foule d'hier sur la promenade et sur la plage, queue à tous les petits kiosques vendant sandwiches, glaces et boissons, agglutinements de groupes en farniente sur le sable, c'était le dernier jour de vacances pour beaucoup, un beau jour encore ensoleillé, même l'eau était surpeuplée de joueurs trempant les pieds, de discutailleurs en cercle et de sportifs épuisés en trois brasses, puis en fin de soirée et durant la nuit nombreuses petites ondées rafraichissantes.

Aujourd'hui nombreuses affaires à régler, rentrée pour moi aussi, contacts, calculs, décisions, signatures, transactions, mises en route, etc . . . puis vers 17 heures, détente, baignade sur la plage étirée en longueur face aux îles.

J'ai nagé un moment . . . seul, un seul crawleur professionnel, un champion à l'entraînement aux mouvements hyperefficaces et parfaitement synchronisés est passé au loin, au large, a disparu derrière la jetée et ensuite j'ai été seul, vieux et lent crawleur amateur, prenant plus de plaisir que de chalenge à glisser en souplesse dans l'élément liquide et hautement porteur et salé, et à respirer toujours du même côté pour cause de crawl simplifié, sans trop de rotation de nuque mais les pieds en claquement régulier, les bras bien balancés et pagayant ferme

Incroyable mais vrai il y avait, cependant, donc, encore, pour moi seul ! HUIT pompiers à cette heure là, quatre à gauche devant leur cabane en dur et leur table de bois, séparés par cinq ou six-cents mètres de plage et d'eau vides de quatre autres à droite un peu en avancée sur le sable, profitant du ciel gris et de l'absence de soleil pour se rapprocher de l'eau au lieu de s'abriter sous leur parasol géant des jours de canicule.

Mer grise immobile, au loin en horizon une lumière incroyablement immobile et répandue en faisceaux se rejoignant sous les nuages. Vu juste un poisson long solitaire, s'attardant, gros muge à lèvres rosées sans doute, autant que j'ai pu voir sans masque à l'œil nu.

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