vendredi 26 décembre 2025

ennui (l' . . . . avec les romans).

Ne me faites pas dire que je n'aime pas les romans, j'en lis des tonnes toujours avec le même plaisir d'exploration-découverte même si dans ce champ d'action je n'arrive pas à la cheville de certains comme Saint AF ou François Bon ou tant d'autres moins inspirés et dont ce peut être la profession critique.

Cependant, arrive toujours un moment où je m'ennuie et je dois alors sauter à pieds joints.

Je ne suis pas un bon lecteur de roman, si j'y réfléchis bien.

Car écrire un roman c'est presque toujours, même quand ce n'est pas une histoire téléphonée dont on perçoit depuis longtemps le déroulement et même la fin, c'est toujours étirer le scénario de telle sorte qu'il n'y ait pas d'équivoque ou de telle sorte qu'on s'endorme un peu dans l'évidence douillette d'une description accessible de faits ou états d'âmes connus même s'ls prétendent être en quelque manière inattendus ou au moins originaux bref, c'est accompagner le lecteur en le tenant par la main comme un trop benêt pour y aller seul à la découverte.

Bref bref, ça gagnerait souvent à être raccourci, interrompu, concentré, lancé, jeté, distribué à la volée en perdant de ces pages qui font trop souvent le poids et la longueur du "bon" roman. Vous suivez ? et c'est sans doute cette constante insatisfaction et impatience qui m'a conduit à écrire des bribes, des copaux, des rognures, de petits tableaux plutôt que des fresques.

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