lundi 19 octobre 2020

Langue (niveaux de).

 Certains éditeurs sélectionn-ent-aient (ou encore aujourd'hui ?) au niveau de langue plus qu'à la cohérence globale et au projet d'ensemble, sans parler de la recherche et des apports, des inclusions de nouveaux domaines, allant parfois du côté (à la rigueur) d'un nouveau regard, à condition que ce regard soit bien dans l'air du temps et finalement baigne dans le convenu y compris en y incluant comme licence valorisante les anglicismes derniers nés de nos snobs en voie d' . . . .(j'hésite) . . . américanisation (ce mot méritera tout un développement). Mais justement, la langue ne devrait-elle pas évoluer en embrassant et malaxant aussi ses (ou ces) niveaux pour intégrer, au-delà des effets de suivisme et de mode qui ne sont que des tics ou plus absurdement encore des prescriptions officielles ou au moins artificielles de groupes de pression, les trouvailles des chercheurs quelle que soit leur spécialité et aussi celles de tel ou tel parler populaire lié à des pratiques, des régions, des métiers ou des milieux ?

En tout cas, moi petit rien du tout, flâneur de clavier et homme de parti-pris cherchant le clivage ou la bagarre, à tout prendre, plutôt que le consensus beni-oui-oui, je vous avertis, je fais exprès d'y mettre dorénavant et plus qu'avant de l'allant et du feu, formé que j'ai été aux contraintes de la belle dissertation pendant tant d'années, forçat volontaire du bien écrire académique et des périodes un peu surannées ( . . . que je me garderai bien de renier, tiens donc !) et amateur avec fureur, emportement et angle calculé, des mots, des tournures, des graphies parfois que j'emprunte, au cours de ces combats, oui, combats, et emprun-terai, taillant à vif, pillant aux marbres typographiques et pages lues à haute voix des  :

hispanismes, catalanismes, sudaméricanismes puisant leur souffle eux-mêmes aux orients des tournures italo-latines construites solidement et en arabesques, 

argots des cours de récréation de mon enfance, 

occitanismes grand-maternels, archaïsmes, francophonies fraternelles, éparpillées et multiples, étonnamment riches en trouvailles à exploiter 

. . . et néologismes de mon cru ou repris de lectures oubliées.

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