dimanche 18 octobre 2020

Nemausa.

A vrai dire j'avais deux brouillons sur Nemausa, l'un à O de Observatoire et l'autre à A de Astéroïde. Voilà que sans vider l'un ou l'autre ou les deux de leur substance de note griffonnée comme pense-bête et ultra-courte, je m'aventure à parler de Nemausa en direct et sans rien y connaître.

A Nîmes les imaginations ont toujours vagabondé au sujet de la chose et du mot Nemausus, source, lieu sacré, ville, dieu éponyme, etc . . . . Et Nîmes, ville somme toute réduite après avoir été capitale et s'être mesurée à Montpellier, a depuis longtemps fait la preuve qu'elle était une ville de phantasmes concentrant ou suscitant bon nombre de rêveurs mais aussi toute une pléiade d'écrivains, historiens, archéologues, inventeurs et minutieux chercheurs.

Parmi eux, ayant vécu au centre de son centre, au carrefour de la rue Nationale construite sur l'écoulement naturel de la Fontaine qui alimentait moulins, tanneries et teintureries, formant le ruisseau Agau couvert seulement depuis la fin du XIXe siècle, et la rue des Lombards, rue des banquiers au Moyen-Age, Benjamin Valz mathématicien remarquable, manieur de logarithmes, ingénieur et "calculateur de comètes" émérite, lieu où son disciple, dans la maison qu'il lui avait confiée et sur ses calculs, Joseph Jean-Pierre Laurent découvre en 1858 dans l'observatoire privé dominant ce carrefour, construit par Valz en 1825, la petite planète, astéroïde tournant autour du soleil entre Mars er Jupiter, qu'ils nommèrent d'un commun accord Nemausa.





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