mardi 7 mars 2023

Mitigeur mou.




Préambule : que le grand Léonardo si discret et pudique qui a fait ces dessins devenus un peu vagues et flous avec le temps ou les reproductions successives me pardonne.
          En matière de faits divers et progrès il y aurait une histoire à raconter avec cette aventure du robinet qui était brutalement entré dans le dos au point de déplacer une vertèbre lombaire, la L 3 ou 4, je ne sais plus, dans l'épine dorsale d'une princesse prise à la hussarde alors qu'elle venait d'être, pour ce faire, soulevée et assise par un garde de son entourage sur l'étroite et design cuvette d'un lavabo de couloir de chambre de palace, princesse héritière fameuse qui exigea qu'un ingénieur favori de son père surnommé Léonard Le Petit invente au pied levé un beau et moins inconfortable robinet plus flexible et accueillant à d'autres éventuels et avenirs chocs dorsaux ou enfoncements inappropriés.

Le plus extravagant mais peut-être avant-coureur du progrès en route c'est qu'il existe vraiment, au moins dans le carnet d'invention encore non publié du dévoué génie de cour, ce mitigeur mou, en matière ductile, qu'on manipule sans s'y heurter à rebords ou pointes et arrêtes tranchants et que, ironie de l'histoire, il a été dessiné sous deux formes archaïques, outre le trop classique sein-fontaine accueillant pourvoyeur d'eau et non de lait, en formes non moins classiques et plus banales de grandes verges malléables ou petits vits de pisseurs de fontaines élastiques et mous. Pour le matérialiser, cependant . . . resterait à trouver, à produire par artifice et travailler habilement la matière aux propriétés charnelles adéquates. 

Pour ce faire nous attendrons un nouveau Léonard divin en mécanobiologie.

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