samedi 18 novembre 2023

Ce que j'ai en tête.

Etrange et fraternel Sénégal, quand j'y pense, il faut que je témoigne de cette époque révolue où s'y nouaient de si inattendus, réjouissants et sympathiques rapports d'amitié dans la rigolade, hors toute hiérarchie et rapport de domination.

Etrange rêve où apparaissait, je n'ose pas dire "cadavre exquis" puisque là c'est du pur vivant congelé ou encore tout vif,  on ne sait ni comment ni pourquoi, ni que ni quoi, au milieu de tout ça qui n'a rien à voir, alors que j'étais pieds nus sur des rochers rouges car j'avais perdu ces sandales de cuir tressé achetées au Brésil que je portais le plus souvent en dépit du protocole, ou juste après, quand j'étais en conversation avec une amie allemande qui cherchait un logement, fuyait-elle alors son mari ? ce stakhanoviste et déroutant Elric Dufau, je ne sais plus s'il portait sa casquette ou s'il illuminait la pièce de son crâne fécond, celui qui signe ELRIC les dessins les plus enlevés de l'univers et de la création BD. 

Etrange aussi cette longue galerie d'amis que j'ai longée et parfois animée au cours de ma vie, dont ce journaliste à Jeune Afrique, fondateur de revue, devenu diplomate puis créateur de parfums qui s'est employé à faire connaître une femme peintre de premier rang, passée inaperçue ou presque durant sa vie discrète et recluse à Gordes, avec lequel j'ai travaillé à la création d'une fondation qui a remué quelques staffs de municipalités et n'a jamais vu le jour.

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