vendredi 16 avril 2021

Tubange de Hohenzollern.

 Je ne sais que son nom mais dans mon rêve je n'ai pu en vérifier l'orthographe, j'ai seulement retenu, au réveil, ces longues sonorités que je transcris en hypothétique et peut-être mauvaise reconstitution, ne sachant pas comment ça devait être écrit - j'aurais même pu mal saisir les syllabes - dans mon rêve. Etait-ce vraiment comme le nom fameux Hohenzollern avec deux H, un Z et un N à la fin ?

C'était le nom d'une personne que je devais rencontrer la nuit dernière et que je rencontrerai peut-être la suivante ou lors d'un prochain rêve . . . , personne dont je ne sais . . . et savais rien, même pendant le rêve - que son étrange nom à rallonge, clef sans serrure.

Homme ? Femme ? Vieille ou jeune personne ? J'ai tout oublié des circonstances du rêve, du but de la rencontre, sauf que c'était en sortant d'une sorte de tunnel de pierre sans éclairage, situé sous un énorme édifice un peu écrasant . . . (visite touristique ? exploration ? affaire ? enquête ?) que quelqu'un m'a dit (ce quelqu'un avait l'apparence d'un bureaucrate du temps passé, d'un huissier ou gardien - je ne le vois plus clairement quand j'essaie de me souvenir, je vois surtout sa tête sérieuse, fermée, yeux plissés - il portait des lunettes, tenait un carnet à souches, ça je m'en souviens . . . et était coiffé sagement, les cheveux séparés par une raie et plaqués et il portait un costume sombre orné de fils d'or ressemblant à des galons, était-ce un uniforme de portier ou d'officier subalterne ?) . . . et oui, ça . . .  je me souviens exactement de ses paroles : 

- Vous aurez rendez-vous demain avec . . . suivait sans mention de Monsieur, Madame ou Mademoiselle, ce nom long et étrange, mi-africain mi- allemand, peut-être béninois en partie, ou roumain ?

A bien y réfléchir il me semble avoir connu un Sénégalais (mais c'est évidemment un souvenir totalement hors sujet, quoique dans les rêves rien ne l'est) ayant un nom d'origine allemende assez proche de celui-là, au moins pour une partie du nom. 

C'était un planton de l'Ambassade; il était préposé en particulier aux courses à l'extérieur à faire à pied. Tout spécialement à la poste toute proche où il fallait toujours attendre en suivant la file d'une longue queue composée de citoyens, la plupart hommes et quelques femmes, dont la patience contrastait avec l'insupportable impatience de mes concitoyens français qui . . . c'est bien vrai, où qu'ils se trouvent, et je m'inclue parmi eux, que ce soit pour chercher du courrier ou pour en poster, ou toute autre tâche, se croient tous obligés de manifester leur humeur âcre. 

Tout le monde faisait appel à lui pour éviter ce genre de corvée et d'ailleurs plus encore s'il s'agissait d'aller récupérer un paquet généralement non classé et parfois perdu dans une masse mise en tas d'objets en souffrance pour peu qu'il y ait eu, et c'était le cas souvent dans cette période, une grève qui avaient duré. Du moins ce privilège était-il attribué à ceux qui siégeaient dans la quantité incroyable de bureaux empilés dans les étages de la Mission diplomatique française composée de la Chancellerie proprement dite, du Consulat et de la Mission de Coopération, très fournie en services divers, dont un service des examens français qu'on pouvait passer sur place, ou un service du courrier, des cryptages et communications radio (celui-là gérant aussi la fameuse valise en princioe réservée aux dépêches officielles) ou encore un attaché naval, fonction royale et rare valant à ce marin un bureau tout en haut du batiment, avec vue sur la mer, dans ce pays ami et relativement proche de Paris.

Dans mon rêve, aussi flou que possible au réveil, effacé par un brouillage, ce souvenir était cependant, par quelques images qui avaient survécu, déchirées en bribes et apparemment sans rapport avec le rendez-vous, lié à un immense château juché sur une colline. Inutile de préciser que, nonobstant, dans ma vie réelle, je n'ai jamais visité ni eu aucune intention de le faire, le château dit de Hohenzollern en Allemgne qui, je le découvre en cherchant, existe bel et bien, un peu disneyen, posé sur son gros tertre, parmi la trentaine qui appartenaient à la famille avant cette spoliation que certains de ses membres voudraient voir réparée aujourd'hui.



Je me souviens encore, ce souvenir annexe est dans un autre tiroir qui vient de s'ouvrir en évoquant à nouveau le nom fameux . . . que ce nom déjà long et compliqué s'associait, à un premier nom de famille à placer éventuellement, c'était facultatif, avant Tubbange et qui était : Volo.

On avait donc, au complet, si je reconstitue l'archéologie du truc  : Volo Tubange de Hohenzollern. Un nom métis, afro-européen. Que me dit-il ? 

En l'occurence il est clair que je ne sais plus . . . ou caser et comment articuler tout ça; je n'arrive plus à suivre et à comprendre . . . ce que me veut et donc ce qu'au travers de lui . . . : je veux ("volo" en latin, oui encore une fois le latin s'en mêle) ce rêve.

Le fait est que j'ai eu aujourd'hui, après ce rêve étrange, court et tronqué, une journée inattendue et mouvementée. Prémonition de grands chamboulements, de rencontres attendues mais retardées ?

Et, de fait, ça bouge pas mal aussi dans ma tête. J'essaie de comprendre l'obscur, les voies souterraines du monticule.

Comme un effet sub-conscient, mais bien sûr ça n'a rien à voir avec, entre autres nouveantés, un effet secondaire bizarre, métissé, inattendu, découlant d'une longue histoire de transmission de pouvoir, de capital, de savoir . . . il n'y a là ni château, ni tunnel, ni dynastie d'empereurs ou de rois, ni de puissance hégémonique écrasante tout-à coup démantelée. Et ça ne peut avoir aucun lien avec un tel résultat collatéral, c'est sans rapport avec aucun effet à peine émergeant de la deuxième dose de vaccin que je viens de me faire injecter dans le bras . . . presque subrepticement, en version quasi subliminale . . . tellement l'infirmère malicieuse était habile et rapide quand elle m'a dit, feignant de me prendre pour un étranger, une sorte de stéréotype d'Allemand, moi si homme du Sud que tout règlement insupporte, nous venions de parler d'indiscipline, de grogne, moi  arrivant cette fois pile à l'heure et discipliné et avec ma tignasse originairement chatain foncé, presque brune, devenue sur le tard blond-blanc : Hier Her.

Rires en guise d'adieu.

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