mardi 6 avril 2021

(Le) Petit Suisse. Première séquence de présentation hors feuilleton.

L'ayant effectivement bien connu, en chair en os et en journées mémorables, il devrait être facile de vous en parler.

En effet, avant qu'il ne s'envole avec moi, 


comme personnage de fiction assis derrière moi (voir Marsam.graphics, oui c'est un truc que certains d'entre vous doivent connaître), et que volettent autour de moi ( là j'anticipe un peu sur le point actuel où est arrivé ce feuilleton), c'est une toute autre histoire . . . deux têtes bien réelles et bien connues mais participant d'un tout autre univers, justement celui de Marsam où je ne suis entré que numériquement, virtuellement et par effraction, celle de Saint AF en caricature remarquable (il faudrait que je vous la montre) et celle de ce prodigieux magicien qu'est ELRRRIC (si je le prononce en catalan), 

. . . . celui que tout le monde appelle Le petit Suisse était venu un jour manger et m'aider à faire quelques travaux dans ce vrai Mas Dingue bien réel où je vis et dont je vous rebat les oreilles (peut-être avez-vous envie, justement, de vous les rabattre).

A l'époque il était l'amant d'une copine en instance de divorce, nous avions beaucoup pleuré avec son futur ex bien désespéré . . .  et on peut comprendre son attirance à elle pour lui, l'amant, le nouveau tout beau et costaud descendu de ses montagnes et rencontré je ne sais plus comment.

Car Le Petit Suisse (marque déposée d'un bistrot d'abord, d'un fromage frai ensuite) était un gars bien.

D'abord il ne racontait pas d'histoires, tout était vrai en lui. Il n'avait même pas eu besoin de soulever des haltères, ni fait du body building pour être tel qu'il était, un beau mec, grand, fort, mince et musclé. Ainsi fait il devait plaire à tout un chacun, homme, femme ou même maigre jaloux. A la maison nous avions fait avec un copain portugais rénovateur de ruines et un autre journaliste pigiste en repos, de gros travaux déjà quand il est arrivé, creuser des tranchées et mettre des évacuations et des drains pour éviter que la cave s'inonde même par pluie de déluge (car Nîmes est une ville de déluge où les caves ne sont pas fortement recommandées), nous en étions au remplacement d'une poutre d'abri extérieur pas mal attaquée par les intempéries, quand il est arrivé et à tout soulevé, véritable Atlante, donc presque à lui tout seul.

Ensuite donc il parlait très peu, juste pour dire des choses essentielles du genre "j'ai trouvé un boulot de croquemort dans la région" ou "mon père vient de se suicider". Et puis il était toujours de bonne humeur.

Jusqu'au jour où nous l'avons perdu de vue en attendant sa réapparition. (A suivre . . .)

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