mardi 13 avril 2021

Stand up.

 Me souviens avoir vu un ou plusieurs morceaux du film produit par John Carrey ex-Carré dans ses origines franco-canadiennes, carré comme la maison de ce nom ou comme la racine :

I'm dying up here.

Je n'aime pas spécialement son comique habituel ou premier fait de grimaces. Bien qu'il ait aussi des traits géniaux dans le loufoque.

Cependant là, dans ce film, dans cette vision des choses, ce qui m'intéresse dans ce rappel  nostalgique des seventies et à cette lointaine époque dans cette idée de planter devant un public de théâtre un individu solitaire, sans texte, sans scénario, sans filet, endroit d'un envers qu'il décide de montrer aussi derrière la scène, le quotidien calamiteux mais aussi source d'inspiration, c'est ce côté impro, solitaire et debout.

C'est devenu banal et parfois dérisoire ou tellement appuyé sur scène, dans les croquis-carricatures style psycho-socio de débat de bazar qui sortent aujourd'hui, chaque jour avec de nouvelles affiches, que ça retombe souvent sinon au rang du déglingué comique troupier, du moins dans la case de l'humour nul, alignements en imitations mal copiées et éclats de voix inutiles.

C'est qu'aujourd'hui on n'a plus besoin de planches, de piedestal, de cothurnes . . . pour ça . . .

. . . d'ailleurs, jusqu'à nouvel ordre, le théâtre comique ou tragique est proscrit, interdit, barré, chacun de nous est propulsé dans la vraie vie des écrans et rs et placé, auto-placé, en stand up.



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