lundi 12 février 2024

C'était la nuit dernière mais au matin.

 Je me suis retrouvé au réveil un peu étonné et rieur. . . . 

car en effet je venais sérieusement de vivre une drôle de saynète d'abord devant l'immeuble où j'habite pour l'instant puis dans le couloir d'entrée à côté de l'ascenseur de l'immeuble en face.

En effet le gardien de cet immeuble d'en face que je connais bien pour l'avoir engueulé quand sa meuf maintenant l'ayant quitté vivait avec lui dans le petit appartement attenant à sa loge avec son clébard (maintenant, pour ma chance, parti avec elle) qui aboyait voire hurlait fréquemment la nuit, se ventait de pouvoir peindre sur le torse ou sur les bras de qui voulait des images d'un film en mouvement.

Comme depuis qu'il n'y a plus de chien litigieux, me voilà après engueulot et réconciliation pourtant improbable, copain avec lui, il a toujours des choses à me raconter pour me tenir au courant des nouvelles du quartier, mais rarement à faire ensemble. Encore moins aurai-je pu imaginer et ses aptitudes à cette ultra-au-delà capacité de tatouage d'images de cinéma en mouvement ni que ma propre propension à tenter des expérience m'amènerait sous ses aiguilles, teintures et pinceaux.

Bref le voilà qui me peinturlure avec habileté sur le bras droit, une scène d'un vieux film en noir et blanc avec une péniche qui bouge et s'avance en les passant un à un les vieux ponts de Paris. C'est joli comme tout, car il montre ça en reflet dans le miroir de l'entrée de son immeuble où je peux voir tout ça ainsi que les gens qui passent et regardent le travail, faut le dire, avec une extrême curiosité.

Je lui demande dubitatif quand même et à la rigolade générale et c'est là que je me suis réveillé :

- J'espère que le film est assez vieux pour que je n'ai pas à payer des royalties à chaque passage sur mon biceps qui, bien qu'un peu amaigri et flappi peut encore être compté comme écran ?

Voyez même la nuit je vis des séquences de BD tout à fait rocambolesque ou du moins assez . . . extravagantes.

Mais ce n'est pas tout. 

Justement je l'ai salué très tôt ce matin ce gardien et je n'ai pas osé lui raconter l'histoire dans laquelle il intervenait dans ce rêve, de peur qu'il juge ça bizarre, mais . . .  , vous me croirez ou non, quand, pour rentrer une poubelle un peu lourde dans le garage il était, son pantalon boudiné et sa chevelure en bataille, chemise sortie de la ceinture d'un seul côté, il en a soulevé les manches, il n'avait sur ses bras aucun tatouage mais il m'a dit : 

- Vous avez vu, un vrai Clodoche



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