mercredi 7 février 2024

T de Tifs.

 L'importance de la chevelure dans l'histoire de l'humanité n'est plus à démontrer de Samson aux affres du crâne rasé des bagnards en passant par la natte chinoise ou les coiffures extravagantes du temps de Marie-Antoinette jusques-et au-delà des tifs post-soixante-huitards que j'ai portés perso, pris dans la mouvance, dans ma petite histoire individuelle bien courte au regard de l'universelle, assez longs déjà chez nous puis quand la mode brésilienne m'a permis plus d'exubérance, à Rio.

En ai-je déjà dit un mot déjà ? je crois que oui, ma foi, tant pif.

Ce qui me parle aujourd'hui c'est, outre le manifeste soin apporté aux cheveux des hommes qui s'en préoccupent à nouveau plus que jamais, cette portion de rue par où je passe épisodiquement et qui sur 150 mètres compte cinq boutiques de coiffeur dont les noms forment à eux-seuls et localement, un jeu :

Rébarbatif

Créatif

Berbère barbare (un fier de l'être ou du moins d'affirmer les racines de ses tifs)

Imaginatif (un salon de coin de rue pratiquant coupe et maquillage)

Anny coiffure, enfin, un peu larguée dans cette course au raccourci de tif et d'ailleurs fermée aujourd'hui.

Je n'en tire aucune leçon, aucune critique, aucune morale aucun poncif.


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