Riñas de gatos.
En effet, griffures, bluffs, beaucoup de cinéma comme chez les chats qui parfois s'agressent avant des combats plus durs, en mise en scène théâtralisée.
Cinéma ? Oui ce livre écrit en 2010 et qui a pour thème le passage à Madrid d'un expert anglais en peinture espagnole spécialiste de Velasquez en 1936 à la veille de la Guerre civile a été écrit on le sent bien pour qu'y apparaissent quelques scènes comiques, burlesques, saugrenues, caricaturales, donnant une vision bien grotesque et réjouissante de l'opposition du tempérament placide supposé aux Anglais face aux agitations et inconséquences fanatiques attribuées aux Espagnols. Manifestement l'auteur respecté et quelquefois mieux inspiré s'amuse et le contraste de cette visite impromptue d'un homme perdu au milieu des intrigues d'une société où ont déjà eu lieu des ravages et des massacres présageant d'un avenir déchirant, sanglant, aurait pu être "divertissant" et très puissant à la fois. Et certes quelques analyses de la situation sociale de l'époque sont claires et édifiantes.
Mais je ne sais pourquoi j'avais laissé ce livre de côté, malgré la traduction de François Maspero et les nombreux prix obtenus ainsi que son accueil très favorable en France, je crois comprendre maintenant ma déception.
Dommage d'avoir convoqué un tel thème et aussi le grand Velasquez (panneaux d'affichage alléchants) pour ce résultat si peu policier, mi instantané historique, finalement fait d'érudition et de longueurs étouffant un peu (mélange détonnant et difficile) humour dérisoire et tragique destin d'un peuple.
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