. . . . . j'ai été parler ce soir, déjà presque dix-huit heures, aux pompiers-sauveteurs de service devant la cabane qui leur est affectée et qui au lieu de plier leurs drapeaux et de préparer leur départ s'attardaient attablés devant l'étroite et longue bande sableuse, devant l'étendue d'eau formant lac tranquille, devant leur clientèle encore nombreuse, ces gens qui n'avaient aucune intention de se noyer, qui ne faisaient rien pou ça d'ailleurs, familles rassemblées, enfants et chateaux, très jeunes joueurs de volley heureux de crier han à chaque coup, retraités somnolents, à profiter des délices de la mer avant la triste rentrée attendue, semblants de débats inutiles, démocratie foulée aux pieds, manifs sempiternelles, impôts, foutoir, partis enjôleurs, trompeurs, hâbleurs, creux comme des outres, sans la moindre idée de salvation que de très vieux refrains mâchonnés, gouvernement prévisible et imprévoyant, immuablement incapable, et ils m'ont donné confirmation, c'est fou, malgré un petit grain qui vient de tomber et un moment de fraîcheur, eau encore à 26 et air à 27 °.
il semble que vous n'aimiez pas ce petit article . . .
C'est que vous n'avez pas vu qu'il fait partie non des tentatives de recherche qualifiées ailleurs de HS, cet épuisement du jusqu'au boutisme qui outrepasse ou tente en allant plus ou trop loin de . . . faire tomber quelques barrières.
Il fait partie de cet état immobile où rien ne se passe et tout se passe.
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