lundi 9 avril 2018

Accès.

Un mot compliqué cet accès à la mer aussi bien accès de colère ou de folie.
Que de folies ont été accomplies pour avoir un accès à la mer, individuellement ou collectivement.
On comprend les revendications apparemment devenues un peu obsolètes de la Bolivie face au Chili,  déployant un drapeau de 200 kilomètres plus de 130 ans après cette autre guerre du Pacifique dans laquelle fut largement impliqué le Pérou et que tout le monde en Europe (à l'époque la question l'intéressait pourtant directement avec en particulier l'accès au nitrate dans le désert d'Atacama) a depuis un peu oubliée, guerre au cours de laquelle la Bolivie perdit son accès à la mer. Tout pays enclavé rêve de cet accès que l'empereur Dioclétien, persécuteur des chrétiens, ayant divisé son empire entre ses fils, s'accorda collectivement et individuellement, royalement de son palais devenu le noyau historique de la ville de Split, sur le quai (Riva) autrefois dénommé Tito.
Tout cela n'est-il pas transposable en géostratégie d'aujourd'hui, y compris au niveau individuel, à voir toutes ces régions magnifiques et boisées de bord de mer mitées, bétonnées, saccagées pour livrer en masse des accès à la mer aux classes dites moyennes ?

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