Comme le fait remarquer Littré il a fallu qu'on ajoute un D à ce pauvre Escobar pour faire un adjectif escobardé tiré d'un verbe, par exemple chez Diderot ou D'Alembert
ou même un T chez Pascal qui le cite dans les Pensées et 66 fois dans les Provinciales pour faire escobartin / ine.
Sous cette espèce à peine génétiquement modifiée je vous incite à réhabiliter cette petite série de termes très injustement tombés en désuétude.
C'est à dire qu'il faut le faire et ça le fait très bien pour renvoyer à un être, un jugement, une action qui se rapporterait non pas à Pablo (Escobar), celui qui posait devant la Maison Blanche et avait construit un zoo dont les hippopotames échappés ont envahi maintenant les berges et le lit du rio Magdalena en Colombie au point qu'il a fallu décider de les stériliser, mais au Jésuite du même nom, prénommé Antonio, contemporain et tête de turc de Pascal, Blaise, qui voit en lui un père majeur du discours jésuitique et casuistique au sens de fallacieux, mensonger, excessivement laxiste au point d'en devenir coupable et d'inciter le pécheur à pécher, voire le criminel à persévérer dans le crime.
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