Car enfin comment prétendre qu'ils furent douze ?
(comme Suétone, le laconique Suétone, bibliothécaire et conservateur en chef de l'empereur Hadrien qui eut toute latitude par accès spécial aux archives impériales, pour raconter méthodiquement et sans litote mais donc très laconiquement ce qu'il faut savoir de César lui-même et de ses successeurs, souvent fils adoptifs ou neveux et descendants du vainqueur des Gaulois, écrits qui ne purent être mis entre les mains des jeunes latinistes pas forcément ravis de devoir traduire et d'abord comprendre la concision extrême de certaines notations du maître du discours froid et même glacial, qu'en fragments expurgés des sauvages cruautés, brutales folies et surtout débauches prodigieuses ((si nos latinistes en herbe l'avaient su auraient-ils pu être un peu mieux motivés (((?))), en cet âge excité, frustré où nait cette curiosité des détails grivois, graveleux, voire lourdement grossiers, horribles détails décrits la plupart d'entre eux selon la vox populi mais souvent avérée par les témoignages) . . . . ?
Etrange de voir comment la race humaine a produit tout au long de l'histoire et produit encore et plus que jamais, des despotes.
Note peut-être nécessaire : Blaise, un ami internaute majeur, me fait remarquer à très juste titre que ces despotes sont disséminés à tous les niveaux de la pyramide sociale jusque, et souvent, hélas, dans le repli secret ou glorieusement ostentatoire des hiérarchies et des familles. C'est bien ce que je suggérais, non seulement prolifération et dissémination historique mais métastase des mille Césars de toutes les tailles nichés partout dans la fourmilière, pas seulement au sommet politique.
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