J'aime les films australiens, pas seulement parce que l'Australie c'est tellement super-exotique pour un antipodien nîmois surtout connaisseur de l'autre côté du monde, avec tous ces déserts et toutes ces bêtes d'une autre planète, mais parce que cette violence brute et sacrée dont ils nous abreuvent, cow-boys et gens déclassés hors normes, aux mœurs d'aventuriers rastaquouaires ou minimalistes de la carabine Sako, en bute aux conditions accablantes du bush, aux incendies et aux résidus déclassés des 500 peuples premiers occupants, outrepasse, celle, éculée et vintage mais lissée et recolorisée des violences des vrais westerns trop vues.
J'aime aussi mais un peu moins les films polonais nourris de plaines brouillardeuses et tristes, de villages délabrés, de bureaux et mobiliers urbains misérabilistes, de combines assaisonnées de trafics d'alcool et de frontières et surtout de ruses troubles et implacables et aussi des rancœurs et férocités non disparues dans les mémoires de la Guépéou et autres NKVD.
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