jeudi 17 mai 2018

F de Festival du film brésilien.

Ça remonte à loin ça aussi et, parenthèse, c'était bien avant notre départ au Brésil avec armes et bagages (façon de parler), départ pour lequel nous n'avions emporté en transport maritime léger, mais quelques cantines quand même, dûment acquitté par notre département, qu'un  minimum de vêtements et de livres
et encore pour découvrir une fois arrivés sur place que notre statut bien qu'officiel avait changé dans les rapports de convention entre la France et le Brésil et ne  nous donnait droit à passer en douane aucun bagage autre que celui emporté précédemment, forcément très léger, dans notre voyage en avion; bravo les préposés au transport, les mêmes qui enverront de la centrale parisienne des réquisitions de chemin de fer pour aller depuis Dakar vers des îles (déjà) sans voie ferrée (de plus), mais cela vaudrait des articles sans fin.

Autre détail, bien avant de l'accepter et de passer par le Quai à Paris, on m'avait transmis l'offre de ce poste, de cet emploi fabuleux (qui paraissait fabuleux et inespéré pour nous en tout cas) par téléphone que je n'avais pas encore, je ne parle pas de portable, je n'avais à cette époque-là aucun téléphone (invraisemblable non pour les accro actuels) et cela me fut transmis à la poste à partir d'un avis (qui disait : "rappeler de telle heure à telle heure au numéro tant, poste tant") avis d'appel porté par le facteur; mon premier téléphone filaire, en bakélite noire et à cadran à risque dotatif, donc je l'ai eu au Brésil et me souviens encore de son numéro (mais rien qu'en brésilien, je ne suis pas capable de vous le dire transposé en français, le mécanisme automatique de ma mémoire ne fonctionnerait pas et d'ailleurs, vaut mieux pas (il me sert encore de code secret pour un tas de trucs). En effet, à l'époque ça marchait mal et quand on vous appelait, l'appelant au lieu de s'annoncer lui-même, vous demandait d'abord de décliner votre numéro à vous . . . pour être sûr que les télécoms n'avait pas fait de blague.

(Bon à suivre . . . parti comme ça, je devrais changer de titre, ça devrait s'appeler "T de Temps autres", je ne sais pas si on va arriver à parler des films brésiliens d'alors, pourtant, il le faut).

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