vendredi 25 mai 2018

Meurtres ( croisés ) de polar romanesque.

Peut-on ignorer que pour qu'on s'intéresse à un meurtre il faut qu'il soit bien caché,  recouvert par un maquillage de vies apparemment honnêtes et même honorables,  oublié au loin dans le passé familial soigneusement dissimulé, enchevêtré à des circonstances réputées historiques, enfoui dans les couloirs labyrinthiques de motivations pathologiques ou aveuglant d'évidence mais situé dans une logique distordue par une analyse insuffisante ? C'est que le polar confronté a des lecteurs-spectateurs de plus en plus entrainés au jeu et exigeants quant au difficultés à résoudre  l'énigme, doit inventer tous les jours pour survivre de nouvelles variantes et complications. S'il est horriblement signalé  par la découverte fortuite d'un cadavre calciné et inidentifiable au début de l'enquête ce sera parfait.  Du moins c'est ce que semblent imaginer nombre de fabriquants de polars, spécialement au Royaume-Uni.
Imaginez maintenant que les meurtriers véritables dans le cas où on aura corsé l'affaire en y plaçant plusieurs, voire une hécatombe de maccabées et aussi une pléiade de brillants tueurs occasionnels ou patentés, aient eu l'idée de se refiler en échange amical ces futurs maccabées, vous arrivez au parfait puzzle recherché.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire