jeudi 10 mai 2018

Iles et illusions.

Ce devrait être le plus long de ces articles.
Dresser la liste, en une vie, des désastres parcourus en temps de paix d'après guerre.
Les enfiler comme des perles. A trop aimer les îles on devient coureur de lieux communs.
Peur irraisonnée ou pas des requins dans une eau si transparente et si belle d'un jardin sous marin des Seychelles.
Gagner souvent en pirogue l’île de N'Gor entourée de poissons en nuages, à l'époque, encore.
Ces îles du Rosaire, en Colombie où proche d'un îlot passait cette si grande raie manta, polluées en fin de semaine, à présent, alcool dans le sang, hydrocarbures dans l'eau.
Mais surtout le premier choc :
Ilha Grande au Brésil, plage à l'infini et grands timbos colorados sous lesquels on imagine encore, passant, de sauvages Tupinamba poursuivis par de funestes conquérants, face à Angra dos Reis vide et sans un chat, pas si loin de la centrale nucléaire, qui fut comme un paradis retrouvé après l'île de Paqueta, enlisée de puanteurs au fond de la baie saccagée de Rio, bien avant sa tentative actuelle de renaissance.

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