samedi 26 mai 2018

Miroir ( jeu du).

C'est un thème difficile. Il ne suffit pas de regarder dedans. Encore faut-il comprendre et savoir de quel effet on se réclame et de quel miroir on va jouer. Enfant, malade j'ai quelquefois joué de deux petits miroirs ronds, c'était une pub de je ne sais plus quoi, pour approcher un peu l'idée, l'impression d'abîme, ou plutôt d'abyme (mise en). Plus tard rien ne m'a attiré à visiter la Galerie des Glaces ni celle de ces palais de foire à miroirs déformants qui faisaient tellement rire mes copains. En revanche, les mimes et imitateurs divers me semblent d'autant plus fascinants qu'ils soulignent ou font vraiment apparaître dans leur reflet-imitation-caricature une vérité cachée. A Paris, devenu adulte, j'ai passé souvent du temps, autour de Beaubourg ou ailleurs, un peu partout, à observer ces comédiens de rue qui suivent les passants et en relèvent à leur insu ou pas, les traits les plus risibles ou intéressants du point de vue de la typologie, de l'infinie variété des gens, ou surtout le type de démarche, croquant ainsi d'un corps habile tout un personnage rendu théâtral du coup et ceci malgré parfois l'absolue dissemblance de la morphologie.
Mais je ne m'attendais pas à ce fameux coup pendable d'Alain François qui a intitulé "Miroir de David" un feuilleton sur la revue numérique Marsam.graphics ou il m'à introduit comme feuilletoniste après avoir  fait l'expérience antérieurement de publier sur son portail ce blog par où j'ai commencé sur L'Obs et qui s'appelait . . . . . 1 place etc . . .  séquence après séquence, en parodiant mon style de conteur lourd et pléonastique, répétitif en variantes, riche de vers de mirliton et surtout ampoulé jusqu'à l'extrême acceptable si on a déjà accepté de se laisser embarquer dans ces phrases à tiroirs et rebondissements que j'essaie quelquefois de manigancer et qu'il relance mieux que moi mais pour une intrigue qui se déroule là où je n'ai jamais été et n'irai jamais, même en chaise à porteur : sur l’Himalaya.

Est-ce que ça l'amuse ?
Étant donnés sa courtoisie, sa bienveillance, son œil critique imparable et nos excellents rapports, je ne saurais lui reprocher cet amusement, . . . innocent . . . (voire) ?
Voyez le genre de relations (du verbe relater) qu'on peut imaginer sur le net. ÇA CHANGE UN PEU DES HISTOIRES POURRIES QU'ON NOUS RACONTE SUR LES DANGERS DU NUMÉRIQUE.
D'autant que . . . (A suivre . . .).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire