. . . . . "mots et images dans l'apocalypse" lit -on en sous-titre de la revue Le Portillon.
Une revue . . . . , quelle histoire ! . . . où pour ma part, bien extérieur à tous ces efforts pour soutenir la publication, et je ne sais par quelles rencontres inespérées, après une longue vie baladeuse sinon aventureuse
et quelques divagations comme espion fondateur de l'amicale mondiale des agents secrets d'obédience francophone, puis comme chercheur nomade qualifié et enfin, rebondi en touche ou tremplin, dans le coin des lecteurs discutailleurs, batailleurs et prolixes du Nouvel Obs, j'étais admis aux côtés de ces vedettes que sont devenus des gens singuliers et rares du type (ou aussi bien de types tout autres !) par exemple François Matton, dessinateur, ascète, poète, écrivain, gourou non manipulateur, sage et fou unique, puis enfin sur Marsam cet atelier international de bande dessinée, moi arrêté depuis si longtemps, perché sur un pied, à Bibi Fricotin.
Vingt-cinq ou trente ans me séparaient de ces protagonistes pas encore nés en 68 qui pour moi est une date clé, ou qui étaient plongés dans des univers presque incompatibles avec le mien, de modernité, de spécialisations pointues autant que de cultures universelles que j'ignorais, moi, infiltré pseudo saltimbanque accompagnateur.
Et là quelques années après, et après une conversation avec Alain François, le meneur de jeu le plus modeste que j'ai jamais rencontré, qu'il soit d'Angoulême officiellement ou en free lance, ou d'ailleurs, voilà qu'apparaît entre les chevaux de l'apocalypse de Céline au terrible regard prophétique capteur de nos terrifiques peurs, obsessions et maladies, et ce texte peut-être sans folie apparente, plus encore terrifique de banal constat, de l'encore de retour dans nos voisinages peu tranquilles, Alain François, auteur, chercheur, graphiste, metteur en scène, photographe, portraitiste, critique, blogueur, théoricien de cet avenir qui nous attend et qu'il essaie déjà de capter ou de comprendre.
Merci à eux, me voilà donc pris en sandwich, avec mon petit texte de nageur perdu, entre sublimes chevaux fous et hyménoptères par essence vainqueurs de l'humanité.
Allez-y voir . . comme je vous disais du temps du Nouvel Obs, au coin du Net : revue.leportillon.eu, mots et images dans l'apocalypse.