. . . car effectivement, ça a pu marcher.
Lors d'un retour à Rio, nos chefs qui s'ankylosaient et se languissaient un peu de froid et de boulot-dodo-métro-RER à Paris dans leur petit bureau, et qui finalement nous enviaient un peu, nous envoyés expatriés, aimaient bien nous organiser des réunions à Rio quand nous étions en poste en Sud-Amérique, car évidemment ils en profitaient aussi pour venir nous y manager. En général ça durait au moins une semaine avec divers prétextes, réorganisation des réseaux, fête du bicentenaire de la Révolution française ou de la "découverte" après cinq-cents ans . . . de l'Amérique, etc . . et donc j'ai eu la chance à cette occasion d'être logé dans un appartement prêté par un collègue absent à ce moment là d'où, au lieu d'être logé en dessous, proche mais sans le voir, comme ça avait été le cas pour moi au Leme puis à Urca, d'où donc, bien que situé assez loin, on avait une très belle vue sur le fameux Pain de Sucre en question.
Vous me croirez si vous voulez mais ce fut une période euphorique de notre vie de couple, peut-être par un autre phénomène de répercussion et transmission, imitation parodique en l'honneur de cette partie de notre jeunesse passés conjointement à Rio, à découvrir nos corps libérés dans la beauté exubérante de la vie tropicale et aussi par référence au marquis, génie et dieu tutélaire de notre terre d'adoption auprès de Figueras et du Cap (pourtant) Creux.
De là à penser qu'en cette capitale des moiteurs, un sort est jeté au voyageur du haut de ces piliers géants de granit naturel . . . .
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