Cet encadrement de ma fenêtre qui délimite des dégradés de vert essentiellement, avec au sol la perspective d'un sentier dallé de pierres inégales et vers le ciel des branches basses tendues comme des bras, aussi connu et rebattu soit-il à mes yeux, comporte des trous, des trous d'ombre spécialement. C'est dans ces trous d'ombre que se passent des combats d'oiseaux entre eux, des combats d'oiseaux et d'écureuils, des disparitions de bourdons et de libellules.
Ce monde minuscule où copulent des punaises vertes et s'enivrent des papillons est pour moi, à mon échelle de plus en plus réduite, une galaxie.
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