Il y eut des événements particulièrement dramatiques, des famines provoquées, des guerres, des massacres, des spoliations de territoires, des génocides et épurations ou nettoyages ethniques et incontestablement des crimes contre l'humanité commis sans obstacle majeur, des coupures massives des aides humanitaires indispensables et à peine suffisantes mais (presque surtout et dans le monde entier) un renforcement cynique, systématique, brutal contre tout sens de la solidarité du pouvoir des nantis. Une réapparition violente du visage le plus veule de notre espèce : celui de la domination renforcée et prioritaire des plus forts, parvenus ou héritiers, considérant les plus faibles comme moins qu'humains, indignes de considération, de soutien, de compassion, d'écoute ou même de survie.
Dans le même temps émergeait, du moins dans certaines sphères bien approvisionnées et nourries, une progression bienvenue du droit des animaux nos frères sur terre de telle sorte qu'ils puissent partager nos malheurs et nous réconforter face aux déconvenues humaines.
Par ailleurs surtout, surtout, augmentait la futilité, l'attention aux petites différences conférant le statut social grâce aux biens de consommation, l'intérêt pour des leurres mis en place par les marques, les banques, les institutions, les personnalités politiques, tous les acteurs et utilisateurs de la propagande et de la publicité.
Tout cela aurait pu, presque, être matérialisé par la casquette rouge que se renvoient, signe de leur domination ploutocratique, de leur état supérieur auto-proclamé et justifié par leur fortune, d'une tête aux rictus monstrueux à l'autre, un Président du Monde Libre, POTUS, et son acolyte en destruction de structures démocratiques.
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