Ce pourrait bien être une affaire de Pão de Açùcar.
En effet; ce spectacle des très anciennes roches magmatiques dressées en masses phalloïdes, et pas seulement sur le monticule géant le plus célèbre qui se trouve en avancée sur la mer entre les quartiers de Urca et du Leme, face à Niteroï de l'autre côté de la baie, mais aussi sur les monts environnants dont, un peu arrière, l'imposant Corcovado (littéralement le "bossu") tardivement réquisitionné en socle du Christ rédempteur, ne laisse personne indifférent aux caprices d'une nature antédiluvienne superbement déployée comme puissance immémoriale éternellement en folie et faite ici de poussées et soulèvements granitiques aujourd'hui situés en plein milieu de zones urbaines venant sans arrêt s'échouer au plus proche, à leurs pieds.
Mais ces surgissements de granit haut bandés au-dessus des plages semblent avoir d'autres effets plus fantasmatiques ou fantasmagoriques.
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